Coupe du monde 2022 : l’arbitre de la finale se confie à J-2

“Arbitrer une finale de Coupe du Monde, c’est un peu fou, quand on y pense…”

“Arbitrer une finale de Coupe du Monde, c’est un peu fou, quand on y pense. Je suis fier de moi et de mon équipe car c’est avant tout une aventure collective”, commente-t-il.
“Nous travaillons depuis longtemps ensemble et nous formons presque une famille : on gagne ensemble et, parfois, on perd ensemble”, explique Marciniak au sujet de ses adjoints, Pawel Sokolnick et Tomasz Listkiewicz.

Cette nouvelle a été accueillie avec joie par l’intéressé, récemment touché par des problèmes de santé qu’il espère avoir rangé définitivement au rayon des mauvais souvenirs.

“J’ai connu une mauvaise passe pendant un an et demi”

“J’ai connu une mauvaise passe pendant un an et demi. J’avais des problèmes de tachycardie. C’était très compliqué pour moi et j’ai dû renoncer un temps à l’arbitrage. J’ai manqué l’EURO ce qui, pour un arbitre dans la force de l’âge, est très difficile à accepter. Seuls mes adjoints savent ce que j’ai traversé à ce moment-là. Aujourd’hui, j’ai l’impression de prendre une revanche sur la vie. Je souris tout le temps car c’est un sentiment extraordinaire.”

Marciniak vit actuellement sa deuxième Coupe du Monde, quatre ans après Russie 2018. Habitué des qualifications européennes pour la Coupe du Monde, il s’est illustré lors de la Coupe Arabe de la FIFA™ au Qatar. Il a aussi dirigé des rencontres de Ligue des champions de l’UEFA, notamment la demi-finale aller entre Liverpool et Villarreal la saison dernière.

Une vocation née pendant qu’il jouait au foot

L’arbitre polonais a lui-même été joueur, avant de prendre le sifflet. Exclu alors qu’il disputait un match avec Wisla Plock, il était allé trouver l’arbitre qui lui avait adressé ce carton rouge pour tenter de comprendre sa décision. Sa vocation est née pendant cette conversation.

“On a discuté après le match et il m’a dit quelque chose qui m’a marqué : ‘Si tu penses que c’est si facile, pourquoi n’essaies-tu pas ? Tu m’en diras des nouvelles’. Je me suis dit que c’était une bonne idée. Je me suis inscrit au stage et j’ai commencé à arbitrer. Aujourd’hui, je lui suis reconnaissant. Sans ce carton rouge, je ne serais probablement jamais devenu arbitre.”

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