À partir de 2025, la Coupe du monde des clubs va changer de format et proposer un tournoi à 32 équipes. La décision a été prise le 14 mars dernier par la Fifa, qui a également donné de plus amples détails sur les critères de qualification à cette toute nouvelle compétition. L’Europe se taille la part du lion avec 12 clubs contre 6 équipes pour l’Amérique du Sud, 4 équipes pour la CONCACAF (Amérique du Nord, centrale et Caraïbe), 4 équipes pour l’Asie et 4 seulement pour l’Afrique. L’Océanie se contentera d’une seule équipe, le pays hôte du tournoi aura aussi droit à une 1 équipe. Une répartition dénoncée en Afrique. Mais pour Fatma Samoura, il n’y a pas 36 solutions pour faire augmenter le quota. Selon la secrétaire générale de la Fifa en visite à Dakar, «tout dépendra de leur performance».
« Tout dépend des performances. Aujourd’hui, nous avons 12 clubs représentés en Europe, le reste est réparti entre les cinq continents. Cela prouve que les compétitions de clubs sont beaucoup plus développées et suivies en Europe. Et qu’il faudrait que l’Afrique prouve qu’elle a les possibilités de qualifier ces clubs et d’augmenter le nombre. Nous commençons avec 4 mais rien ne dit que cette réparation ne va pas changer. À condition que les clubs africains puissent prouver au reste du monde qu’ils méritent leurs places. Au cours du dernier match de la Coupe du monde des clubs à 7 que l’Afrique peine quand même à arriver au niveau de la phase finale. On ne peut donc justifier un nombre représentatif plus élevé. L’équipe saoudienne est arrivée jusqu’en finale contre le Real Madrid. Il y a également la Super Ligue africaine qui va bientôt commencer sa première édition au mois d’octobre. Pour l’instant, on parle de 8 équipes dont 3 pour l’Afrique de l’ouest et 5 pour l’Afrique centrale et subsaharienne. Il faudrait qu’au Sénégal qu’on puisse faire la preuve par 4 que nous avons à figurer sur cette liste de 8 avant d’aller sur la liste de 24 qui va objet de la prochaine édition », a confié Fatma Samoura à Sud quotidien.