La Cour suprême se penche, le 17 novembre, sur le recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE) contestant l’ordonnance du tribunal de Ziguinchor favorable à la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales. L’audience sera présidée par le président de la Haute juridiction, Ali Ciré Ba. Ce dernier sera assisté par Abdoulaye Ndiaye, Aïssatou Diallo, Fatou Faye et Ibrahima Samb.
Mais cet attelage n’est pas du goût des avocats du président de Pastef. Précisément, ces derniers contestent la présence de l’un de ses membres. Il s’agit de Abdoulaye Ndiaye, précise Les Échos, qui donne l’information. Le journal rapporte que les conseils du chef de file des Patriotes ont introduit une demande de récusation de ce magistrat, doutant de son «impartialité objective».
Président de la première chambre de la Cour suprême, Abdoulaye Ndiaye avait récemment débouté le camp de Sonko qui avait demandé à la Haute juridiction d’ordonner à la Direction générale des élections (DGE) de remettre un kit de parrainages au mandataire du leader de Pastef.
Pour les demandeurs, le magistrat s’est déjà fait une religion. Les Échos informe que pour eux, «il ne peut pas se déjuger puisqu’il a déjà donné son point de vue en ordonnant le rejet dans l’autre affaire». Les conseils du maire de Ziguinchor, poursuit le journal, «veulent qu’il (Abdoulaye Ndiaye) soit remplacé par le président Kor Sène».