Covid-19, inondations, chômage, hausse des prix : L’insoutenable quotidien au “Pays de la Teranga” (Tekki)

Covid-19, inondations, chômage et hausse des prix. Tel est le quotidien qui rythme la vie, au “Pays de la Teranga”. Face à une telle situation, pour le président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, la seule solution est de “changer la gouvernance de ce pays”.

A l’en croire, la pluie a fini de mettre à nu “l’incompétence du régime Faye-Sall”.

“Parcelles-Assainies, Guédiawaye, Pikine, route nationale n°1, Keur Massar, Touba encore sous les eaux, en ce début d’hivernage. Les populations sont dans le désarroi. Comme la faim, les inondations rongent l’âme des individus. Il faut visiter les personnes touchées pour sentir ce qu’elles vivent. Macky Sall, ses ministres et DG manquent d’empathie. Ils ont leurs âmes rivées sur les milliards accumulés. Ils ne parlent que de milliards. Pour eux, les vies humaines des Africains sont des marchandises, le prix étant 10 000 F CFA ou un sac de riz à la veille des élections”, écrit le député dans son Questekki n°265 de ce mardi.

Il se demande : “Comment comprendre que c’est en juin 2021 que l’Assemblée nationale daigne examiner un rapport de mission sur les inondations qu’elle a commandité en octobre 2020 ? Le gouvernement et les députés de Macky Sall sont venus dire qu’ils ont bien travaillé et tout est sous contrôle.”

Cette situation récurrente des inondations révèle un problème de “conception et de méthode”, dénonce le parlementaire.

“Les faits sont têtus, le verdict est tombé. C’est l’échec total. Une des raisons en dehors du manque d’esprit scientifique dans les décisions, est la politisation des postes de direction. Voyez-vous, celui qui est chargé d’exécuter le projet à Keur Massar, le patron de l’ADM, le juge Sall, ne travaille pas. Il passe son temps à battre campagne pour la mairie de Mbour, passage obligé pour devenir ministre”, fustige-t-il.

Il ne manque pas aussi de charger le ministre en charge de l’hydraulique. Selon lui, “le ministre refuse de dégager quelques dizaines de millions de francs pour la solution de Keur Madiabel, dans un esprit partisan infantile”.

Un État sans Premier ministre égal échec total

Pour le président du mouvement Tekki, Macky Sall a dit qu’il ne veut pas de Premier ministre et cela le bloque dans sa volonté de “Fast-track”. “Un vocabulaire de la finance multilatérale. Il veut aller vite et brûler les étapes pour atteindre ses objectifs. Je conteste. Le développement n’est pas une course de vitesse ; il relève plutôt du demi-fond, endurance et vitesse. C’est une affaire structurelle, dès lors qu’il est établi scientifiquement que le Sénégal est rentré dans une période pluvieuse de 30 ans, à partir de l’an 2000. Tout le monde constate qu’il y a un problème de coordination dans la lutte contre les inondations. Les ministères impliqués sont nombreux”, a-t-il indiqué.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here