À ce jour, pas moins de 1963 personnes malades du Coronavirus sont sous traitement. Un nombre assez impressionnant dont la majorité est bien localisé dans la région de Dakar. Ce qui veut dire que la capitale reste et demeure l’épicentre de la pandémie qui ne cesse de faire des ravages avec 93 décès. Seulement, malgré les nombreux pour ne dire gros efforts fournis par les autorités, qui ont mis sur pied des centres secondaires, il faut dire qu’actuellement, Dakar a fini d’afficher le trop-plein. Autrement dit, les structures d’accueil ont atteint la saturation et on recherche d’autres centres d’accueil.
Par AM
Le rythme des guérisons est une bonne nouvelle. En effet, au-delà de se libérer de ce virus teigneux, capricieux et têtu, il est surtout avéré que chaque personne qui sort d’hôpital pousse un “ouf” de soulagement ainsi que les autorités sanitaires. Et pour cause, le Sénégal, quatrième pays le plus touché dans la zone de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), avec 1963 malades actuellement sous traitement, pour un total enregistré de 6129 cas, 4073 guéris et 93 décès, fait face à une véritable difficulté. Une difficulté majeure.
Tribune ayant appris de bonne source que les structures d’accueil des malades, au niveau de Dakar ont atteint leur niveau de saturation, pour ne dire un trop-plein. Un autre problème qui vient s’ajouter à la bombe des contaminations. Dakar, épicentre de la pandémie, continue d’enregistrer plusieurs dizaines de cas tous les jours, sans oublier les cas issus de la transmission communautaire. Les populations majoritairement, ont fini d’abandonner les mesures barrières, ne donnant pas l’occasion aux autorités de pouvoir mieux aller dans le sens d’une réduction drastique du niveau de propagation du Covid-19. Mieux, permettre aux autorités sanitaires, après de nombreux efforts fournis – surtout avec la mise en branle de centres d’accueil subsidiaires – de pouvoir avoir un contrôle sur la disponibilité des lits d’hospitalisation. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que le Sénégal a presque atteint la barre des cent (100) morts. Pire, les cas graves se multiplient, car les experts avaient déjà défendu que plus de contamination expose évidemment le pays à plus de cas admis en réanimation.