La «guerre mondiale» contre la maladie à coronavirus n’est pas seulement l’affaire des dirigeants des États. Elle requiert la mobilisation de tout le monde et exige des moyens colossaux. UrbaSen, basée à Pikine et qui s’active dans l’assainissement, s’associe à l’effort de guerre. Elle a apporté son appui aux populations de Pikine et de Guédiawaye, en passant par les communes de Djeddah Thiaroye Kao (Pikine) et Wakhinane Nimzatt (Guédiawaye), avec qui elle travaille. «Nous savons que l’État ne peut pas tout, idem pour les collectivités territoriales, et ça rejoint la philosophie que nous prônons, celle de mettre l’habitant, le citoyen au centre de l’action», dixit, Papa Ahmet Kéïta.
L’appui qui s’élève à deux millions est salué par les bénéficiaires. Mais UrbaSen intervient dans trois régions et travaille dans l’assainissement, l’habitat, le logement, le cadre de vie. Cependant, son coordonnateur se dit inquiet si la Pandémie perdure.
«Les activités tournent au ralenti. Nous appuyons des familles qui vivent dans des zones inondables et avec l’approche de l’hivernage nous sommes inquiets, car la covid-19, a réduit notre présence sur le terrain», se désole M. Kéïta.
… Une plateforme pour permettre aux filles de parler du covid-19
Aucun support n’est de trop pour sensibiliser les populations afin de contrer la propagation du virus à corona. Plan International Sénégal a mis en place des programmes en ligne qui ciblent les jeunes filles, qui font un travail de sensibilisation auprès de leur communauté.
«Nous avons une plateforme appelée “les filles s’expriment”. À travers cette plateforme, elles produisent des vidéos pour sensibiliser leurs pairs sur les mesures de prévention, notamment les geste-barrières, édictées par le ministère de la Santé», explique Adama Ndèye Karim Mbengue. À l’en croire, toutes leurs activités sont tournées vers la lutte contre cette Pandémie. «La plateforme avait démarré depuis septembre 2019. Mais aujourd’hui, nous mettons l’accent sur le rôle des jeunes filles dans la lutte contre la maladie du coronavirus. Nous cherchons à mettre les filles à l’abri de la maladie, mais aussi, à savoir comment elles vivent l’auto-confinement», soupire Mme Mbengue.