«La 13ème n’existera jamais, n’a jamais existé et ne peut pas exister…»
Sous le couvert de son immunité parlementaire, le prisonnier politique Khalifa Ababacar Sall (homonyme célèbre) n’a pas pu se libérer de ses geôliers de la Mac de Rebeuss pour répondre à l’appel des députés nouvellement élus à l’hémicycle, en ce jour de rentrée parlementaire, jeudi dernier. Il n’a pas pris part au vote organisé pour l’élection du président de l’Assemblée nationale et de son bureau dont il pouvait aussi être membre en tant qu’arrivé bon troisième derrière la coalition gagnante Waatù Senegaal,
Le Maire de Dakar, a, pour ainsi dire, été choisi sacrifice humain suprême d’Ousmane Tanor Dieng à Macky Sall, pour se maintenir dans les bonnes grâces du Président de la République, même au prix de l’éclatement du Parti socialiste en mille morceaux. Un objectif qui rencontre l’assentiment de Macky Sall, si ce n’est le consentement de Tanor qui ne l’exprime pas mieux, quand le même Macky Sall s’est fixé comme objectif intermédiaire vers sa réélection en 2019 de réduire son opposition républicaine à sa plus simple expression. De la pâte mâchée quoi !
Mais revenons sur le cas Kas (Khalifa Ababacar Sall). À défaut d’avoir bénéficié d’une Lp (Liberté provisoire), Khalifa Sall a adressé une lettre à Monsieur le président siégeant (Abdoulaye Makhtar Diop), subsidiairement au président en voie d’élection (Moustapha Niasse) qui aurait dû être lue en audition publique à tous les députés. Mais vous vous l’imaginez facilement qu’on n’allait pas lui faire ce cadeau en lui laissant ravir la vedette à tout le monde.
Aussi, est-ce avec célérité que la question de procédure posée par Cheikh Bamba Dièye a été expressément évacuée par le président de séance qui n’a laissé à son homologue député qu’une petite place pour installer la polémique à sa place majoritaire. On l’a vu, sans aucun état d’âme pour ledit prisonnier politique, le député Abdou Mbow s’est proposé répondeur automatique de Cheikh Bamba Dièye et a fini de l’achever en tordant le cou au règlement intérieur qui stipule qu’aucun autre sujet de débat n’a lieu à l’ouverture de la session que celui qui les concerne : à savoir l’élection d’un président et la constitution de son bureau aux membres également élus et privilégiés sur leurs pairs en retombées et indemnités parlementaires. La séance ne pouvait être légalement interrompue que pour des questions de procédure, a-t-on dit, pour clore le débat sans examiner les lettres de Wade et de Khalifa Sall.
Kas n’étant ni en voyage, ni empêché, ni malade, mais privé de façon notoire par le ministère public sur rapport de l’Ige relativement à la caisse d’avance de la régie financière de la Mairie de Dakar. Ce que tout le monde sait. Depuis le 7 mars, ce socialiste bon teint qui ne va p abs tourner le dos au Ps, n’a plus revu sa famille, ni assisté aux funérailles de son oncle et ex beau père ou organisé celles de son grand frère Bouya Sall, tous deux rappelés à Dieu pendant son absence dans la vie publique.
Cela n’a pas suffi, que malgré qu’il lui soit permis de figurer sur une liste électorale, il n’a pas eu le droit de voter en dehors ou dans sa cellule comme un autre à son ambassade. Bien qu’il aie été élu par sa présence comme tête de liste de la deuxième grande coalition de l’opposition légale et républicaine sénégalaise à travers Mankoo taxawu Senegaal, ce député-là n’a pas été jugé bon à libérer pour devoir républicain, convoqué qu’il a été par décret présidentiel pour l’ouverture de session de la 13ème législature, malgré ses 388.188 voix et 7 députés dont lui-même.
Ce n’est pas tout, on a même vu, ce jeudi 14 septembre, Abdoulaye Wilane supplanter Maître Wade dans l’ordre alphabétique lors de l’appel, en dehors du manque d’enthousiasme signalé des uns et des autres à répondre «présent» -Labbaïka- avec la fibre patriotique nécessaire à la préséance de l’évènement du jour.
Bref, passons-en par-dessous jambe où une pile de vices de forme est à noter lors de cette rentrée parlementaire, comme le fait de lire un discours fleuve par celui qui présidait la séance et qui n’y avait pas droit. Comme aussi cette triste nouvelle du rappel à Dieu de Djibo Leyti Kâ, qui est tombée en plein déroulement des débats sur la justification de l’absence de Khalifa Sall ou le présentiel indiqué du suppléant direct de Wade en Toussaint Manga.
Rien de tout cela n’a permis à nos députés fraîchement élus de la majorité et de l’opposition de demander ne serait-ce même une suspension de séance pour le recueillement à défaut d’une interruption jusqu’à nouvelle date aux frais de la République. Mais non, cette pensée économiciste en arrière plan leur a indiqué de poursuivre sans un minute de prière significative qui aurait été appréciée par les populations qui suivaient cette séance solennelle à partir de leurs postes téléviseurs sur la Rts –qui a elle aussi empêché d’avoir le signal ou en tout cas l’a ensuite coupé aux télés qui l’avaient reçu. Au mépris des 3.337.494 votants sur les 6.219.446 électeurs inscrits.
On se rend donc compte que dans cette treizième législature débutant sans Khalifa Sall et «boy Wade» (Dr Toussaint Manga), c’est la gérontocratie (Niasse, Tanor, Dansokho etc.) qui s’accommode d’une certaine jeunesse (Macky Sall, Abdou Mbow and Co) pour exclure d’autres jeunes (Rimka Wade, Khalifa Sall et Bamba Fall & Co). À ce jeu là, c’est la République qu’on est en train de brûler au lieu de réussir la transition générationnelle dans les espaces publics comme l’université et l’hémicycle. À qui va profiter ce crime si ce n’est déjà vu qui est l’auteur de ce crime et à qui il va bénéficier ? Les frères Sall veulent mettre la main sur les ressources du Sénégal. Ce qu’ils ont réussi en partie. Mais de grâce, qu’ils nous laissent à notre intelligence pour inventer d’autres ressources, d’autres formes de participation au lieu de commettre une insulte permanente à notre intelligence avec ces sales affaires Assane Diouf, Oulèye Mané, Amy Collé Dieng, Penda Bâ, Kémi Séba, et on en passe, pour dénoncer leur dernier acte provocateur en date visant à susciter le débat et la compassion autour, dans la foulée de la sanction et du déni de justice : c’est le bus du Dakar Dem Dikk brûlé qui révèle la teneur de cette tactique macabre dont les élections législatives et plus d’un quart de millions de Sénégalais qui n’ont pas reçu leurs nouvelles cartes biométriques d’identification nationale – toujours en souffrance par ailleurs- en ont fait les frais. On en juge par cette affaire Khalifa Sall, empêché de funérailles, de vote, de présence parlementaire et de reconnaissance. Pourquoi ? Parce qu’il est un potentiel candidat et dangereux édile de la ville de Dakar, la citadelle imprenable à l’assaut de laquelle on s’essaye toujours et encore. Mimi Touré y a cassé ses dents et Amadou Bâ va s’en mordre les doigts d’ici 2019 si le cas Khalifa Sall n’est pas définitivement réglé. Vu comme c’est parti, ce n’est pas demain la veille que ce Monsieur va bénéficier de largesses de la part des pouvoirs publics de son pays dont il participe en tant qu’édile de la capitale. Mais est-ce une raison suffisante de «tuer !*» à petit feu le fils et la mère ? Le contentieux post électoral ne voit le jour que maintenant. En cela, nous osons dire que la 13ème n’existera jamais, n’a jamais existé et ne peut pas exister….
Au demeurant la 13ème Législature qui a débuté ce jeudi 14 septembre compte 14 partis élus, dont dix avec un seul député. La majorité sortante (réélue), avec ses 49,48% (1.637.761 voix), s’arroge 125 députés contre 19 pour la coalition gagnante Waatù Senegaal (549 551 voix), 7 pour la coalition Manko Taxawu Senegaal (388188 voix), 4 pour le Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur- 155407 voix) et 15 les députés de la Diaspora qui les complètent à 165. Voici les habits neufs de la 13ème législature. Une Assemblée nationale légitimée au suffrage universel par 54% de l’électorat sur plus de six millions deux cents Sénégalais inscrits, appelés aux urnes dans 14.000 bureaux de vote disséminés sur l’ensemble des 45 départements et dans 8 circonscriptions ouvertes à l’étranger.
C’est dans ce contexte que la nouvelle de la disparition de Djibo Leyti Kâ (un des leurs dans la 12èmee Législature) apparaît comme un signe de Dieu à l’adresse des politiciens qui ne font que se chamailler et s’insulter sans ménagement. Cette volonté divine remarquée, après les disparitions d’Habib Thiam et de Moustapha Cissé vers la Korité, est en soi une leçon de consolation pour le peuple, salué par ce bon pied de nez du défunt à son camarade boxeur sur le même ring Ps d’alors. Aujourd’hui c’est Tanor, le Dauphin d’hier, et Khalifa Sall, l’ex nouveau Dauphin, qui sont montés sur le ring sans porter de gants. Avec le même punch qu’hier, on n’attendrait que du panache politique entre tous les deux d’ici le prochain scrutin présidentiel.
Par les grévistes de la faim en danger pour la cause de sa libération, les citoyens honnêtes sont saisis par l’effroi et le doute constant quant aux bonnes intentions des uns et des autres élus. Envers eux-mêmes d’abord, car ils n’ont pas été capables de rendre un dernier hommage mérité en séance publique officielle au partant, le rappelé de Dieu, petit berger peul qui avait accepté d’être le directeur de cabinet du Président Senghor, et n’a plus quitté ses fonctions prégnantes au sein de l’Exécutif. Comme Niasse du reste. À la différence d’un Omar Blondin Diop, qui lui a préféré cracher sur ce poste et à la figure du blanc colonial : feu Jean Colin.
Mort s’ensuivit à Gorée le 11 Mai 1973. À la gloire de Senghor (Léopold) toujours !
Sans réparation honnête à sa famille (bannir le mensonge d’État et rétablir la vérité historique), il y aura toujours loin de la coupe aux lèvres ici au Sénégal. Pas ailleurs !
*Le Neveu consanguin
Khaly Moustapha LEYE, the first (Ben Magaye)
Courriel : cradif.bgom@hotmail.com,
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