Déclarations de début de campagne : Les candidats prennent dattes

Pour leur premier temps d’antenne à la télévision nationale, les candidats ont fait des déclarations. Des passages pour donner un avant-goût de leur programme. Le candidat Idrissa Seck, qui a ouvert le bal, a annoncé une stratégie pour s’attaquer à la cherté de la vie, au chômage des jeunes, aux problèmes de sécurité au niveau des frontières. Le candidat d’«Idy2024» a mis en avant, lors de sa déclaration, son expérience et son parcours. Idrissa Seck a profité de l’occasion pour lancer un appel à la paix à tous les leaders, «parce que le travail qui nous attend est colossal».

Le candidat de la majorité, Bby, Amadou Ba, qui se dit confiant, a, quant à lui, promis de faire de la jeunesse sa priorité, «pour lui donner des raisons d’espérer». M. Ba promet également d’augmenter les financements pour les femmes, des logements décents, des soins de santé de qualité, d’améliorer le pouvoir d’achat, de travailler pour instaurer un climat de paix et de concorde.
Le candidat Thierno Alas­sane Sall, lui, veut régler le problème des institutions, rendre la Justice indépendante, faire du Sénégal la vitrine démocratique de l’Afrique de l’Ouest. Il promet aussi de s’attaquer à la corruption, de faire du Sénégal un pays autosuffisant dans le domaine agricole, un pays in­dustrialisé.
Le leader de la Coalition «Malick Gackou 2024» a fait de la réduction du coût de la vie son cheval de bataille. Pour la première séquence de son temps d’antenne, M. Gackou s’est présenté comme un homme très au fait de la situation des différentes couches de la société à qui il a toujours apporté son soutien.
Daouda Ndiaye, également candidat à cette Présidentielle, a annoncé un programme axé sur 19 propositions, qui seront déclinées durant cette campagne pour le développement du Sénégal.

Le candidat Mamadou La­mine Diallo, lui, veut mettre fin au désespoir des jeunes Séné­galais avec «un agenda de redressement national, qui ouvre les portes de la grandeur du Sénégal». Il s’agira, d’après lui, de «faire du Sénégal l’une des grandes économies du monde». M. Diallo soutient qu’il va apporter des solutions aux problèmes liés à l’éducation, à la santé, au sport.

El Hadj Mamadou Diao annonce des réformes qui vont permettre d’améliorer les soins de santé. Le candidat qui veut construire «un Sénégal fort et prospère» mise sur une nouvelle manière de penser et d’agir basée sur la confiance, la transparence, une vision politique moderne.

La seule candidate à cette Présidentielle, Anta Babacar Ngom, opte pour «un nouveau visage pour le Sénégal». Elle veut amener à la retraite les politiciens professionnels et se battre contre la corruption afin de mettre le Sénégal sur le chemin du travail avec des usines, des industries transformatrices.

L’opérateur économique Serigne Mboup, candidat aussi à cette élection, appelle au changement pour rompre avec nos dirigeants qui, selon lui, se sont comportés jusqu’ici comme des rois. Le candidat se fait le devoir de servir et développer son pays.

L’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye veut rendre le Sénégal prospère en mettant les moyens nécessaires dans l’agriculture, l’élevage, développer l’industrie qui va permettre de garantir de l’emploi aux jeunes.

C’est aussi le vœu de Déthié Fall. Le candidat promet d’apporter des solutions aux préoccupations économiques et sociales, au chômage, à la santé, l’éducation.

Le candidat du Pur, Aliou Mamadou Dia, souhaite lui réconcilier les Sénégalais à travers un pacte social fort pour le développement du pays. Pour cela, il promet un accès aux services sociaux de base. «C’est notre ambition politique basée sur la vérité, la transparence, la confiance, le retour aux valeurs qui ont fondé notre société, notre République», a-t-il dit.

A l’image des autres candidats, Papa Djibril Fall fait de l’éducation, de la sécurité, de la santé et du chômage des jeunes, ses priorités. M. Fall promet aussi une gestion transparente des ressources et de changer la vie des Sénégalais.
Le candidat Khalifa Ababacar Sall s’est présenté en homme de paix qui veut réconcilier la Nation, faire les réformes nécessaires, les ruptures et travailler pour le développement du Sénégal.

L’ancien Pm Mahammed Boun Abdallah Dionne veut, lui, être «le Président de la réconciliation, de l’unité et de la souveraineté économique appliquée». Concernant les institutions, le candidat s’est engagé à appliquer les conclusions de la Cnri et aussi de faire un mandat unique.

Pour le candidat Boubacar Camara, il est temps d’avoir des gouvernants compétents et vertueux. «Notre pays est mal gouverné. L’endettement est excessif, la corruption gangrène notre pays, l’image du Sénégal est écornée. Mais l’espoir est permis. Sans tâtonnement, je ferai en sorte que les Sénégalais aient l’esprit apaisé», a-t-il déclaré.

Habib Sy, qui a décidé de mener la campagne pour Bassirou Diomaye Faye, soutient qu’il connaît le système et ce qui est à détruire pour construire le projet du parti Pastef.

Quant à Cheikh Tidiane Dièye, il veut mettre fin à l’injustice, à la corruption, et donner les moyens aux jeunes pour le développement du Sénégal. Le tout, souligne-t-il, basé sur un projet axé sur le patriotisme, la souveraineté et la refondation.

 

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