Déficit d’espaces de stockage : Les maraîchers face aux difficultés d’écouler leurs produits

Pas de chambres froides encore moins des espaces pour garder les produits de la récolte. Pour l’Agence de régulation des marchés (ARM), l’offre soit supérieure à la demande, les producteurs eux sont sur le qui-vive.

Dans la zone des Niayes, la production de la pomme de terre bat son plein. En effet, dans un contexte où l’on se projette pour les besoins du ramadan, les productions souffrent du fait d’un manque de chambres froides et de lieux de conservation de la production.

Pas question de dire que « le Sénégal est en manque de production de pomme de terre, de patates douce encore moins d’oignons ou de carottes. »
Cette année, notre pays a connu une production record dans la zone des Niayes. La problématique réside dans l’écoulement de toute cette production.

Selon les acteurs, cette année, « l’offre est supérieure à la demande sachant qu’il n’existe de pas de chambre froide ou de magasins de stockage. »

Pour Mamadou Ndiaye, Coordonnateur de l’Association des Unions des maraichers de la zone des Niayes, le problème qui se pose est qu’ « il y a une production massive de la pomme de terre. Ce qui fait que les marchés sont inondés et cela aussi peut faire craindre aux producteurs un baisse des prix. La demande est supérieure à l’offre certes mais les prix fléchissent vers le bas avec l’absence d’inadéquation entre la production et la consommation. »

Pour Mamadou Ndiaye, il faut penser à mettre le surplus de production quelque part et de la conserver. « Les infrastructures de stockage dans la zone des Niayes manquent beaucoup. Il faut donc venir en aide aux producteurs qui constituent ce secteur vert », dit-il. Avec sa contribution à la balance commerciale, ce secteur primaire aussi interpelle plus d’un. Pour Amadou Abdoul Sy le Directeur de l’Agence de régulation des marchés (ARM), qui réagissait sur la question, on s’attend à peu près à une production de 150 milles Tonnes de pomme de terre entre la date du 15 janvier et fin mars.

« En deux mois, on s’est retrouvé à 150 mille Tonnes pour un pays qui ne peut en consommer que 7500 Tonnes par mois. Il faut aussi reconnaitre qu’elle (Ndlr : la consommation) a diminué à cause de la Covid 19 », argue Amadou Abdoul Sy.
Avec une surproduction momentanée, il explique que « toutes les mesures sont prises pour que la commercialisation se fasse dans les règles de l’art et avec les moyens disponibles. Il faut dire aussi que la capacité de stockage du Sénégal c’est vers 56 milles Tonnes. »

Par ailleurs, la production du secteur horticole croit d’année en année. Un secteur dynamique de notre économie en particulier de l’agriculture.

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