Dépenses dans l’administration : Macky compte ses économies

Le président Macky Sall se veut chantre de la rationalisation des dépenses dans l’administration. En conseil des ministres, hier, il a listé les économies qu’il a réalisées depuis quelques années. Selon lui, les mesures prises sur la facture téléphonique et les véhicules administratifs ont porté leurs fruits. Ce qui le pousse à aller plus loin.
Ainsi, à partir du 1er Mars, ceux qui ont droits à un véhicule de fonction dans l’administration et les sociétés parapubliques vont bénéficier d’une indemnité forfaitaire globale et d’une indemnité kilométrique. Le barème va de 700 000 à 150 000 F Cfa. Ce qui se traduit par un impact budgétaire mensuel de 371 millions, soit, 4,4 milliards par an.
« Il se dégage une économie annuelle globale d’environ 41, 2 milliards FCFA (soit 22,7 milliards FCFA sur la gestion des véhicules et 18, 5 milliards FCFA sur le téléphone) », déclare Macky Sall en conseil des ministres. Une enveloppe que le chef de l’Etat prévoit d’investir dans la formation et l’emploi des jeunes.
Macky Sall rappelle que         l’Etat a dépensé plus de 246 milliards (246. 851. 794 .189 FCFA) entre 2012 et 2020 pour l’acquisition, l’entretien, la réparation de véhicules et l’achat de carburant, soit une moyenne annuelle de 27,4 milliards FCFA. Une somme qui ne tient pas compte des dépenses des démembrements de l’Etat comme les collectivités locales, les sociétés nationales et les structures parapubliques.
C’est ainsi qu’il avait décidé par décret n° 2020-474 du 19 février 2020 de suspendre toute commande ou acquisition de véhicules administratifs.
Un travail similaire a été initié sur la facture téléphonique de l’administration il y a deux ans. « Cette mesure a permis la diminution de la facture téléphonique de l’Etat qui passe de 22 milliards FCFA (en 2019) à 3,5 milliards FCFA (en 2020), soit une économie annuelle de 18,5 milliards FCFA », se félicite Macky Sall.
Une mesure sans doute tardive puisqu’il a fallu à Macky Sall 8 ans pour enfin de rendre compte de la gabegie. Mais comme le dit l’adage : mieux vaut tard que jamais.

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