“Derrière Diary, il y’a le business des bourses étrangères…” (Par Guy Marius Sagna)

Je ne suis pas d’accord pour que la santé de nos citoyens, de nos présidents, de nos guides religieux…soient confiés à l’ancienne puissance coloniale ou à tout autre puissance coloniale.

Qu’a-t-on fait pendant 60 ans pour que nos malades ne soient pas évacués vers la France, le Maroc?

De la même manière il est honteux que 60 ans après que le Sénégal, les Guinées, la Mauritanie, le Mali…n’aient pas pu réunir les conditions pour empêcher que nos bacheliers ne rêvent que d’étranger ou que nos États néocoloniaux n’aient rien d’autre à leur offrir que l’étranger. Partir!

Derrière Diary, il y’a le business des bourses étrangères qui bénéficient aux gens de l’APR, de BBY qui sabotent l’éducation des filles et fils du petit peuple. Cette école de 90 élèves par classe. Cette école au taux d’échec de 60% au baccalauréat. Cette école des classes multi-grades, double-flux et des abris provisoires qui exclue 3 millions d’enfants de son sein dont 1,5 millions qui n’y ont jamais mis les pieds.

Saint-Louis, comme ailleurs au Sénégal, pleure son hôpital. Depuis Sedhiou je répète la même chose. Comment un directeur qui a dépecé l’hôpital régional de Sedhiou peut-il être affecté à l’hôpital régional de Saint-Louis sous le silence complice des syndicats qui négocient les affectations de leurs poulains ? Cet ancien directeur d’hôpital est aujourd’hui au cœur de la lutte contre le coronavirus.

Je ne parle pas d’hommes et de femmes. Je parle d’un système où l’hôpital sénégalais après avoir été transformé en entreprise a été transformé en mangeoire pour ceux des militants ou clientèles politiques qui ne peuvent être ministres.

Que faire?
– Les directeurs d’hôpitaux ne doivent plus être nommés par le président de la république. Ou du moins pas seul.
– Les directeurs d’hôpitaux voleurs ne doivent plus été directeurs d’hôpitaux.
– Les conseils d’administration des hôpitaux doivent être démocratisés
– Il faut évaluer et sortir de la reforme hospitalière de 1998…

Guy Marius Sagna

 

 

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