Un vent de révolte souffle au Parti démocratique sénégalais (Pds). Cette fois-ci c’est du côté de la Diaspora que les grincements de dents se font entendre. Et c’est du côté des mouvements de soutien à Karim Meïssa Wade que le feu couve. Le Mouvement And ak Karim Suxali Senegal (Akss), dirigé par Pourméra Diop, établi aux Etats Unis, est dans tous ses états. Ses responsables sont très remontés contre Me Wade et son fils Karim Wade. Il dénonce une organisation dictatoriale et clanique qui règne au sein du Pds. Ils ne comprennent pas le fait que leur leader soit zappé dans le nouveau bureau du Secrétariat national mis en place par le Pape du Sopi.
«Nous crions notre amertume et notre indignation de ne pas voir notre leader figurer dans le Secrétariat. C’est un manque de respect et de considération notoire à notre égard. Onze (11) secrétaires généraux adjoint figurent dans le nouvel attelage du Pds. Mais Pourméra Diop n’y figure pas. C’est incompréhensible», s’indigne Akss. À en croire les responsables de ce mouvement, établi un peu partout aux Usa et en Europe et qui se revendiquent des militants de la 1ère heure du Pds, le nouvel organigramme mis en place par Me Wade, avec la complicité de son fils, montre à suffisance que c’est la «dictature» qui règne au Pds.
«On n’applique pas à l’intérieur du parti les revendications pour lesquelles on se bat à l’extérieur : le respect des personnes et de la liberté d’expression», cognent ces inconditionnels de Karim Wade, mais qui lui en veulent trop aujourd’hui. Cependant, le mouvement And ak Karim Suxali Senegal dit ne pas déserter les rangs des libéraux. «Nous allons mener le combat à l’intérieur du Pds», martèlent-ils.