Les femmes koldoises se sont déplacées en masse, ce samedi 22 févier, pour prendre part à la cérémonie d’inauguration de cet atelier de confection-couture.
Le joyau doté de cinq machines à coudre a été construit avec l’appui de Sanousssi Diakité, ex Dg de l’Onfp et responsable politique à Kolda, pour soutenir les femmes koldoises membres de l’Association Kalama Essor des Femmes (Akef). Selon Madame Faye, directrice du Cedaf de Kolda, cet outil de travail mis à la disposition des femmes s’inscrit dans la droite ligne de la politique d’autonomisation de la femme menée par l’État avec l’appui de ses partenaires.
Lui emboîtant le pas, le premier vice-président de la Chambre des métiers salue ce geste de Sanoussi Diakité. Un geste qui, selon Mamadou Bâ, montre à suffisance que l’ex Dg de l’Onfp est resté dans le temps de l’action pour contribuer au développement de Kolda. Il s’est réjoui surtout du fait que «les actions menées par ce cadre koldois au profit de ses frères et sœurs du Fouladou n’ont aucune coloration politique e».
Car, «Sanoussi Daikité soutient des femmes, des jeunes, des personnes vivant avec handicap, entre autres personnes vulnérables, sans considérations politiques. Donc, ses actions sociales sont généreuses, sincères et sans calculs», a-t-il renchéri pour s’en féliciter. Cette action de M. Diakité va droit au cœur des femmes bénéficiaires, selon la présidente de l’Akef.
Madame Aminata Fall de profiter de l’occasion pour appeler ses sœurs au travail. «L’heure a sonné pour se mettre au travail, afin que nous puissions aussi contribuer à l’émergence de Kolda. Sanoussi Diakité vient de nous donner généreusement les outils qu’il faut pour jouer pleinement notre partition dans ce combat pour la construction du développement de Kolda», a-t-elle fait savoir.
Avant d’insister : «Il nous faut travailler pour ne pas décevoir le généreux donateur. Aussi, nous devons tout faire pour que, dans un délai d’un an au plus tard, cet atelier que nous venons d’inaugurer puisse générer un autre pour davantage soutenir les femmes koldoises dans leurs activités génératrices de revenus.»