L’Association Professionnelle des Régies Publicitaires du Sénégal (APRP) dénonce avec la dernière énergie la destruction des supports publicitaires par la DESCOS et le Ministère de l’Urbanisme. Loin d’être en déphasage avec le Président de la République et du Ministre de l’Urbanisme, dans leur volonté d’assainir et de désencombrer la capitale, cette structure dit ne pas comprendre l’acharnement avec laquelle l’Ageroute est en train de s’attaquer aux panneaux publicitaires.
Dans une correspondance adressée au Directeur de l’Ageroute, M. Ibrahima NDIAYE, et au Préfet, l’APRP a montré toute sa disponibilité. Mieux, sa volonté de désencombrer partant du fait qu’il était nécessaire, au regard de l’anarchie notée dans ce secteur, de le réglementer.
Or, dans l’optique d’assainir le secteur de la Publicité, des rencontres avec les autorités étatiques ont été organisées, des courriers sont constamment échangés. Depuis douze ans cette entité collabore à un projet de loi afin d’harmoniser et de réorganiser ce secteur en créant un Code de la publicité.
Malheureusement, regrette-t-on, les autorités étatiques ont fait fi de tout cela pour s’adonner à une vaste campagne de destruction de biens appartenant à de dignes fils, animés par la seule volonté de développer ce pays avec les jeunes sénégalais.
Selon ces régisseurs, les pertes actuelles s’estiment à des centaines de millions de FCfa, sans compter les contrats de marchés perdus et le marasme économique lié au Covid-19. Aujourd’hui, c’est des centaines de pères de famille qui risquent de perdre leur emploi. D’ailleurs, certains sont en chômage technique, car les entreprises commencent à souffrir de cette situation.
L’APRP soupçonne le Ministère de l’Urbanisme et son bras armé la DSCOS, de préparer le terrain à des entreprises étrangères qui veulent s’accaparer de ce marché sénégalais.
Par conséquent, l’APRP a constaté beaucoup d’irrégularités. Car, certains supports publicitaires se situant sur la corniche ouest ne sont pas enlevés. Alors que la plupart des régisseurs ont vu leurs supports déposés. « Cela nous amène à nous poser certaines questions à savoir si, ces mesures ne concernent qu’en partie à certains régisseurs ? Y’a-t-il une autre volonté non dite que celle d’assainir ce secteur et de désencombrer la voie publique ? Ces actes incompréhensibles entrainent beaucoup de frustrations. Car, l’Association constate un poids deux mesures Aussi, il est utile de vous rappeler que nos panneaux et oriflammes ont été détruits sur la corniche ouest, alors qu’à la date du 29 novembre 2021 des oriflammes sont fixés sur les lampadaires de la corniche ouest jusqu’au niveau de la maison de presse. ».
Ceci étant dit, l’Association va user de toutes les voies légales et juridiques pour se battre. Car, sa survie en dépend. Pour dénoncer toute forfaiture allant dans le sens d’exclure les professionnels sénégalais de leur secteurs d’activités et la destruction de leurs outils de travail, ladite association compte saisir toutes les composantes de la Nation à savoir : Autorités religieuses, Syndicats, Société civile, le Patronat, les Partis politiques, les ONG.
Ainsi, elle promet de ne reculer devant quelconques obstacles pour obtenir gain de cause. En conséquence, elle compte organiser une large campagne de communication sur les réelles motivations des autorités en l’occurrence le Ministère de l’urbanisme, la DSCOS envoyée, face à cette forfaiture de liquidation.