Dette de l’Etat aux Instituts privés – Denise d’Erneville pilonne Mary Teuw

La sortie du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan aura eu le mérite de mettre à nu les fautes de gestion du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), donnant ainsi la preuve que nous n’étions pas loin de la vérité, quand nous affirmions, que le système des orientations des bacheliers vers le privé était un échec lamentable !

ETSHOS-IMED s’est toujours démarquée de ceux qui avaient le droit de ne pas partager cet avis, chacun ayant connu des fortunes diverses avec le mode de gestion sombre et hasardeuse du ministère de l’Enseignement Supérieur qui a donné naissance à ce mauvais casting des opérations de sélections des bacheliers, après la gestation d’une alchimie annuelle de 9 mois qui est un véritable fiasco.

De la même manière, nous refusons de servir de faire-valoir à quiconque, en prenant part à une rencontre dont ne sortira aucun engagement, ferme et irrévocable, de nous payer la totalité des factures qui justifient l’existence des dettes.

Si nous ne commençons pas, par nous respecter, comment exiger des autres le respect ? Sans rigueur et discipline, le regard des autres sera sans appel. Difficile de comprendre et d’expliquer comment, le MESRI qui est autorisé à n’orienter que 12 500 boursiers, chaque année, vers les universités /écoles privés, équivalant à la somme de 5 milliards de FCFA, n’en fasse qu’à sa guise ?

A cause de sa mal gouvernance têtue et de son obstination à vouloir inscrire plus de boursiers que de raison, la racine de tous nos malheurs, cela à eu des conséquences négatives sur la bonne marche et l’organisation de nos structures.

Notre réflexion porte sur les années 2016, 2017 et 2018 qui renseignent que ce sont 35 764 bacheliers orientés dans les universités/instituts privés, équivalant à la somme totale de 14 305 600 000 FCFA au titre de ces trois années académiques. Nous n’aurions jamais dû connaître une telle situation ni en faire les frais, si à la place d’un détournement d’objectifs, il y avait eu plus de rigueur et de sérieux dans la gestion des boursiers. Et c’est la raison pour laquelle nous avons toujours dit que le principal responsable de cette faillite est d’abord notre ministre de tutelle et cela demeure une conviction forte. Mon combat a toujours été de flétrir un système de gestion qui nous a mis sur la paille. Tant que cela persistera, je ne saurais donner du crédit à cette équipe dont le seul souci est de dépouiller les quelques méritants au profit de leurs seuls affidés, partisans.

Maintenant que c’est clair et savons qu’une Loi de Finance Rectificative (LFR) est l’exception et non la règle d’usage quand on a l’obligation de respecter ses engagements vis-à-vis de partenaires qui acceptent d’accueillir des boursiers pour le montant modique de 400 000 FCFA par étudiant/an, nous demandons à M. Amadou BA, le Ministre de l’Economie et des Finances d’appliquer et de respecter  à la lettre les instructions de M. le Président de la République pour mettre fin à la situation douloureuse que nous traversons depuis une trop longue période.

 

Mme Denise d’ERNEVILLE

Présidente, Administrateur financier d’ETSHOS-IMED…

90 Commentaires

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