L’État sénégalais et ses partenaires au développement œuvrent à lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes dans le secteur de l’agriculture. Ils travaillent aussi à promouvoir le genre et la prise en compte des besoins différenciés des hommes et des femmes dans ce secteur agricole.
Mais malgré cela, des inégalités demeurent fréquentes et persistantes, en particulier dans les zones rurales.
Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural Moussa Baldé, “ces inégalités compromettent malheureusement les perspectives d’autonomisation des femmes agricultrices et limitent la participation des jeunes aux projets et programmes du Maer. En effet, le Sénégal, a fait montre de sa ferme volonté de toujours reconnaitre à la femme, non pas une place de choix, mais sa place”.
En effet, au cours d’une rencontre de restitution et de validation de la stratégie genre du Projet de développement de la chaine de valeur du riz (Pdcvr), un projet de l’Etat du Sénégal cofinancé par la Banque islamique de développent à hauteur de 28 198 916 euros, le ministre a assuré qu’une bonne politique de genre dans le secteur agricole devrait constituer un effet catalyseur vers le développement.
“Tout recul des discriminations vis-à-vis des femmes et des jeunes entraînera systématiquement une amélioration des résultats de nos projets et programmes de développement et induira un effet multiplicateur sur la réduction des autres formes d’inégalité”, indique le ministre.
Le Pdcvr est placé sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural et mis en œuvre dans le cadre du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar).