Officiellement (re)lancé le 28 mai dernier par le président de la République, le dialogue national tourne en rond. C’est du moins l’avis du maire de Ndoulo, Mamadou Kani Bèye, qui estime que le processus enclenché ne mènera à rien, car il a été faussé dès le début.
Selon lui, «le dialogue national ne devrait plus être présidé par Famara Ibrahima Sagna qui a montré ses limites par manque d’ouverture». «La personne censée présider le dialogue national doit être une personne ouverte, compétente, ambitieuse et modeste, car il faut de la hauteur pour diriger les travaux. Il aurait été mieux indiqué de choisir un ancien ministre de l’Intérieur, un ancien responsable politique crédible ou encore une personnalité de la société civile», assure Mamadou Kani Bèye, qui en veut pour preuve, la composition de la Commission cellulaire du dialogue politique dirigée par le général Niang. «Le dialogue politique marche bien parce que la personne qui le dirige, en la personne de l’ancien ministre de l’Intérieur, le général Mamadou Niang, prend la pleine mesure du rôle qui est le sien», ajoute-t-il.