Auteure du single intitulé Kalon Tegae (le mentir en mandingue), dans les bacs depuis le 24 août dernier, Diha Trawally est à cheval entre le Sénégal et la Gambie. L’artiste née au Sénégal s’est installée, dans son enfance, à Banjul avec sa mère. Elle se présente sous les traits d’une militante de la Sénégambie et compte bien marquer de son empreinte le paysage musical.
Assorti d’un clip de bonne facture, “Kalon Tegae” aborde le côté obscur de certaines relations amoureuses – sur une ligne de kora mélancolique. Concentrée sur la promotion de cet opus, Diha ne se met pas d’œillères, artistiquement parlant. «Je fais de la musique au sens large du thème, selon ma propre sensibilité et je ne me cantonne pas à un seul genre musical», assure-t-elle. Déclinant un parcours en dent de scie, elle indique que durant son adolescence, sa passion pour la musique a eu une incidence sur son parcours éducatif, notamment sa scolarité qui a été reléguée au second plan.
Qui ne risque rien n’a rien. Raison pour laquelle, droit dans ses bottes, elle a pris sur elle de continuer son parcours en vue de percer. «J’en suis à mon septième single et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. J’ai une bonne assise en Gambie, je compte aussi m’imposer au Sénégal, car je suis originaire de ce pays. J’ai eu à assurer les chœurs de Carlou D qui m’a accueillie à bras ouverts et j’ai beaucoup appris à ses côtés. J’ai à mon actif plusieurs chansons, notamment celle intitulée “Talling Talling” très appréciée par Yaya Jammeh qui m’avait reçue et offerte beaucoup d’argent», précise Dih Trawally.
Elle place sa musique sous le signe de plusieurs influences rythmiques, particulièrement celles de Whitney Houston, mais aussi de la diva gambienne Sambou Suso.