“Diokh ma ndeyou permis bi” : Et si on apprenait aux forces de l’ordre la bienséance et le respect ?

Les passagers et chauffeurs des transports en commun sont quotidiennement victimes de tracasseries de la part des policiers et gendarmes sur les routes.
 
D’ailleurs, ils n’ont jamais cessé d’exprimer leur mécontentement face au racket exercé par ces forces de l’ordre. Mais quand s’y ajoutent des écarts de langage, on se demande à quel saint se vouer.
 
Un chauffeur, qui se rendait à Nguéniène, a été arrêté par un gendarme qui officiait au niveau du rond-point qui mène vers Joal et Nguéniène. Plusieurs voitures sont arrêtées pour un contrôle de routine. Sans adresser le salut réglementaire au conducteur d’un des véhicules immobilisés, l’agent lui a réclamé un bakchich : “Diokh ma ndeyou permis bi.” Des propos qui ont choqué les passagers qui sont restés bouche bée.
 
Le chauffeur le suivra dans un coin loin des regards indiscrets avant de lui glisser un billet pour récupérer son permis. 
 
En plus des rackets dont ils sont l’objet au quotidien, les chauffeurs sont aussi victimes des comportements irrévérencieux de certains agents affectés à la circulation. Et  beaucoup d’entre eux évitent de riposter, par crainte de procès pour outrage à agent. 
 
Pourtant, dans leur formation, la bienséance et le respect sont enseignés aux forces de l’ordre. 

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