Pour Gorgui Mbaye, gouverneur de la région de Diourbel, la région est à un niveau de réalisations des engagements de l’État issus du conseil des ministres décentralisé à 159 milliards Cfa, c’est-à-dire 76% du taux d’exécution. Concernant les investissements globaux venant de l’État, des collectivités territoriales et des Ong, a-t-il signalé, la région de Diourbel est à un peu plus de 117 milliards Cfa. Cela veut dire, a-t-il dit, que ces investissements concernent aussi des projets structurants, des projets de développement et que, sur le plan des résultats et du bien-être des populations, cela se ressent dans l’agriculture qui est à un taux, cette année, de presque 600 mille tonnes d’arachides et 91.000 tonnes de production céréalière, a-t-il informé. Ce qui est notable, a-t-il considéré.
Ces résultats s’est-il réjoui, ont été dus en grande partie à la mise en place des intrants de qualité et à temps, notamment les semences, l’engrais, les produits phytosanitaires, le matériel agricole à savoir, les tracteurs, les houes et tout le petit matériel destiné aux producteurs. «Cela est venu tôt et a pu être distribué dans les meilleurs conditions à travers les commissions de réception et de sessions des intrants».
Cela a donné un résultat appréciable cette année, a-t-il confié. Il y a aussi le Dag de Keur Samba Kane, a-t-il fait valoir ; et «si nous sommes une agriculture tributaire de la pluie et que les producteurs dépendent essentiellement de la pluie, pour une agriculture révolutionnaire, il faut inverser la tendance». Il faut que les producteurs arrivent à travailler douze mois sur douze, a-t-il soutenu, et le Dag de Keur Samba Kane va permettre aux producteurs de cette zone de travailler douze mois sur douze. Il y a aussi d’autres fermes qui ont été aussi lancées à travers la région, a-t-il indiqué, puisque l’avenir de l’agriculture au Sénégal, est-il certain, c’est aussi les fermes, c’est aussi les domaines agricoles communautaires.
Pour ce qui est du domaine médical, le gouverneur Gorgui Mbaye a signalé l’hôpital de Touba qui est en chantier à hauteur de 34 milliards d’investissement et que c’est un hôpital de dernière génération qui sera aussi équipé avec du matériel ultra moderne. Cet hôpital qui, a-t-il mesuré, pour la première fois, quand il sera réalisé et mis en service, certainement des malades de Dakar et des autres régions plus développées que la région de Diourbel viendront pour se faire soigner, parce qu’il y aura des équipements de dernière génération et tous les services seront disponibles. Sur le plan de la santé toujours, en plus des trois hôpitaux, il y a 93 postes de santé, 106 cases de santé. Pour les postes de santé, il faut signaler la récente pose de la première pierre du poste de santé de Tawfekh sous la direction d’El hadji Fallou Mbacké Bassirou, frère cadet de Serigne Mountakha Mbacké Bassirou, Khalife général des mourides. Cela veut dire, pour le chef de l’exécutif régional, que la région est en marche sur le plan de la santé.
Concernant l’éducation, il a cité l’Université Alioune Diop de Bambey, qui, a-t-il considéré, est en pleine croissance et monte en puissance avec la construction de pavillons, de restaurants et des locaux divers pour les étudiants. Il s’y ajoute que la carte universitaire de la région va s’enrichir avec la construction de l’Université de Touba qui va abriter en son sein un centre de formation professionnelle. Pour dire que, selon le gouverneur, globalement, la région de Diourbel progresse à pas de géant, et qu’on peut espérer que l’année prochaine, compte tenu des chantiers qui ont été lancés, compte tenu des projets qui ont été énoncés, la région va se bonifier sur tous les plans, à la satisfaction des vaillantes populations qui méritent de participer davantage à l’élan de développement économique et social du Sénégal tout entier.