La dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Faye est désormais officielle. Bougane Guèye Dany a réagi en affirmant que le moment est venu de résister « face aux reniements et forfaitures ». Il critique la transformation du pays d’une « vitrine démocratique » en un « État renégat », dénonçant des dirigeants menteurs.
Bougane accuse Ousmane Sonko, chef du Pastef, d’imposer sa volonté avec mépris pour les institutions. Il qualifie cela de populisme nuisible pour le patriotisme. Il s’inspire de la Déclaration de 1789 pour rappeler que toute souveraineté appartient à la nation.
Face aux manœuvres d’Ousmane Sonko et Diomaye Faye, ainsi qu’à un président qu’il juge sans parole, il déplore un climat d’insécurité et d’insatisfaction économique. Il appelle à la « résistance » contre ceux qu’il décrit comme des fossoyeurs de la République, insistant sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux.
Bougane exhorte à une mobilisation nationale et fixe la date des élections législatives au 17 novembre, appelant à l’unité pour « sauver le Sénégal ».