Le journaliste aurait enceinté une fille mineure, avant de l’inciter à avorter. Convoqué et auditionné tard dans la soirée, à la Section recherche de Colobane, il a été libéré sur convocation. Les gendarmes sont à l’écoute du procureur de la République.
Par Pape Moussa TRAORÉ
Après son face-à-face avec le Doyen des juges d’instruction, le mercredi 17 juin dernier, Cheikh Yérim Seck est sorti libre et a rejoint sa famille au sortir de son audition. Moins d’une semaine après, le journaliste qui est placé sous contrôle judiciaire, est frappé d’une nouvelle damnation. Et ce, en dépit de la réquisition du procureur de la République de lui délivrer un mandat de dépôt.
Le patron de Yérim Post fait l’objet depuis hier, lundi, d’une nouvelle convocation à la Section de recherches de Colobane. D’après une source journalistique, cette nouvelle convocation serait liée à une affaire d’avortement dans laquelle Cheikh Yérim serait fortement impliqué. Celle-ci intervient, après sa condamnation en 2012 à trois ans de prison pour viol.
Très au fait du dossier, une source indique que trois personnes ont déjà été arrêtées. Le journaliste aurait été en connivence avec un infirmier récidiviste, qui aurait pratiqué l’acte, la mineure en question victime de la grossesse et une autre dame qui aurait joué les intermédiaires entre l’infirmier et la mineure.
Le journaliste est accusé d’avoir remis 200.000 Cfa pour les besoins de l’avortement, selon l’intermédiaire qui dit avoir agi pour le compte de Cheikh Yérim Seck.