Le pire a été évité de justesse à l’école Keur Ndiaye Lo 3 de Bambilor. Ce mardi 23 novembre, vers 14 heures, un serpent s’est introduit dans cet établissement scolaire élémentaire et s’en est pris à un élève en classe de CE1.
Selon les informations de Dakaractu, la victime a été appelée avec un autre de ses camarades pour aider l’instituteur de la classe de CE1 à soulever un tableau. C’est lorsqu’ils s’exécutaient qu’un serpent est tombé du tableau et s’est enroulé autour de la jambe droite de l’élève C. Siby. Malgré ses efforts et ceux de l’Instituteur du Cours d’initiation pour l’aider à se défaire de l’animal, il reçut une morsure au niveau la cheville droite. Après quoi l’animal a été abattu.
La victime a été transportée vers l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque par les responsables de l’école Keur Ndiaye Lo 3 pour etre prise en charge avec diligence.
Finalement, il y a eu plus de peur que de mal car le potache a reçu un vaccin antivenimeux à temps et se trouve actuellement chez lui. Ce que son père que nous avons joint par téléphone nous a confirmé. « Il se plaint juste de douleur à l’endroit de l’injection. Sinon il se porte mieux », a confié D. Siby à Dakaractu. « Je lui ai dit de rester à la maison le temps de voir comment ça va évoluer », a-t-il ajouté. Ce parent qui « remet tout entre les mains de Dieu » n’en réclame pas moins de meilleures conditions d’études pour son fils et ses camarades.
Si cet incident qui pouvait avoir des conséquences plus catastrophiques s’est produit, c’est parce que cet établissement scolaire ne répond pas aux normes de sécurité qui siéent. Construite sur un ancien champ où l’herbe pousse facilement, cet établissement est un cas d’école. Il compte quatre salles de classe pour accueillir les classes de CI au CM1.
Mais sur ces quatre salles, trois sont en construction depuis deux ou trois ans et peinent à être achevées. Il nous revient que ce sont les responsables de l’école, las d’attendre les promesses des autorités, qui ont décidé de les utiliser car elles valent mieux que les trois « abris provisoires » faits de paille qui servaient de lieu d’apprentissage l’année dernière. En plus, l’école n’est pas clôturée. Ce qui facilite l’irruption d’animaux dangereux, mettant en danger la vie des élèves. Deux serpents y auraient été déjà tués ces derniers mois.