Le mouvement d’humeur des enseignants risque de se poursuivre, si aucune solution n’est pas trouvée. A ce propos, les syndicats membres du G20 comptent dérouler un quatrième plan d’action à partir du lundi 21 février prochain. Les enseignants exigent de l’Etat un rééquilibrage du système de rémunération.
Dans ce quatrième plan d’action, le G20 annonce un débrayage les lundi 21 et mardi 22 février à partir de 10 h. Une grève totale sera observée les mercredi 23 et jeudi 24, en plus du boycott des évaluations et des cellules pédagogiques. Ce, malgré la rencontre du G7 prévue demain samedi.
Abordant le sujet, Gounia Niang du G20 déclare que cette rencontre ne les engage pas. «Le ministre a choisi de discuter avec une partie des syndicats ; ce qui ne nous engage pas», martèle-t-il.
Le syndicaliste affirme que la seule chose qui les intéresse, c’est «que l’Etat fasse des propositions à la hauteur des attentes des enseignants».
Pour rappel, le ministre de l’Education nationale compte rencontrer ce samedi les syndicats membres du G7. Rencontre au cours de laquelle une solution pourrait être trouvée pour permettre aux élèves de reprendre le chemins de l’école.