Ce samedi est un jour de vérité pour l’école. 4 millions d’élèves et leurs parents restent suspendus à la volonté de l’Etat et des syndicats qui doivent mesurer la gravité de l’heure.
« Ce matin (samedi), tous les parents d’élèves du secteur public de l’éducation auront les yeux rivés sur la rencontre entre l’Etat et les syndicats d’enseignants. On ne sait pas encore si un accord sera trouvé, mais les positions se sont rapprochés », indique le journal Le Quotidien. Le Sénégal tout entier est à l’écoute du gouvernement et des syndicats d’enseignants, ce samedi 19 février 2022. Les yeux de 4 millions d’élèves et de leurs parents sont donc rivés à cette rencontre cruciale pour l’école sénégalaise, l’année scolaire en particulier. Une situation grave que les deux parties doivent bien prendre en considération avant d’entrer en salle de négociations.
La vérité est que l’heure est grave. Comme l’a souligné le directeur exécutif de la Cosydep, 250 heures sont déjà perdues sur les 1700. Il s’y ajoute que les enfants qui doivent passer des examens cette année ont connu les deux années Covid (2019-2020 et 2020-2021).
On signale à cet effet que « 10 milliards de plus » a été mis sur la table des négociations par le gouvernement, sans compter les « nouvelles concessions » faites aux syndicats d’enseignants.
Saourou Sène semble en être conscient. « Nous avons l’opinion avec nous et nous ne devons pas la perdre. Nous devons être réalistes et éviter d’être excessif », recommande-t-il. Si l’on y ajoute les propos du ministre Mamadou Talla qui promet une solution samedi, on peut légitimement espérer un retour en classe… dès lundi !