En match amical lundi à Lens, les Lions du Sénégal ont limité les ambitions des Lions du Cameroun dans une prestation clean, de bout en bout. Laissant ainsi l’une des légendes de 2002, El Hadj Ousseynou Diouf pavoiser à tout-va., à trois mois de la Can ivoirienne.
Que de bons souvenirs ressassés pour le double Ballon d’or africain, témoin de la bonne prestation historique du Sénégal, à l’entame et à la fin de ce match amical qui a vu la bande à Sadio Mané, auteur du but victorieux sur penalty, dominer outrageusement le Cameroun. Après la désillusion contre l’Algérie, en septembre dernier
Le finaliste de la Can 2002, et quart de finaliste du Mondial 2002 japonais, qui a évolué sous les couleurs sang et or entre 2000 et 2002, et y signant l’une des pages les plus glorieuses de sa carrière, se manifeste sans retenue, au coup de sifflet final de l’arbitre au stade Bollaert-Dellelis.
Une ville également où feu Pape Bouba Diop a fait une bonne partie de sa carrière. Son fils a donné le coup d’envoi du match. Emouvant.
« Vous savez que je n’ai pas beaucoup perdu à Lens, même si j’étais sur le banc, je ne perdais jamais. Lens est un porte-bonheur pour nous », a-t-il lancé, tout de go, à la presse.
Aussi rappelle t-il que les Lions avaient gagné ici contre le Japon. « Bis repetita aujourd’hui, félicitations aux joueurs, au staff technique, à notre gouvernement qui donne tous les moyens. C’est ça le Sénégal, on est les meilleurs. Il faut continuer à y croire et vive le Sénégal ».