Enda Graf Sahel à l’assaut de l’insécurité alimentaire

La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire sont au centre des préoccupations de l’État du Sénégal. Beaucoup de programmes et projets sont développés dans ce sens, notamment durant ces dernières décennies avec les Dsrp, suivi des Omd, Odd et Pse. 57% de la population du Sénégal est analphabète et vit de l’agriculture dans un contexte climatique de plus en plus défavorable. La pauvreté se féminise de plus en plus.

Enda Graf Sahel veut apporter sa contribution dans la lutte contre la faim. Avec ses partenaires, Prosalus et la Fondation Cepaim, Enda a procédé hier, à Pikine, au lancement du projet de renforcement économique et politique des femmes pour une meilleure sécurité alimentaire dans les zones périurbaines de Dakar, dénommé «Suxali Jigeen». Il sera mis en œuvre dans quatre communes : Pikine Nord, Pikine-Ouest, Malika (département de Pikine) et Rufisque-Est (Département de Rufisque).

Selon la coordonnatrice du pôle Système alimentaire alternatif durable (Sada) à Enda Graf Sahel, le projet vise à contribuer à la sécurité alimentaire. «Nous comptons renforcer les capacités des producteurs, des productrices et des restauratrices, à travers des formations que nous allons dérouler afin que les actrices et acteurs puissent disposer des métiers reconnus et certifiés», explique Mme Fatou Ndoye. À l’en croire, ils vont travailler de sorte qu’il y ait une articulation entre les différents maillons «pour que les maraîchers, les transformatrices et les restauratrices puissent travailler dans une chaîne pour impacter dans l’économie territoriale».

Plaidoyer pour un accès des femmes à la terre.

Il n’est pas exagéré de dire que la lutte contre l’insécurité alimentaire n’est pas un vain combat ni n’est gagné d’avance. Au Sénégal, il y a encore du chemin à faire. Et pour cause ! L’accès à la terre et aux financements constituent toujours une véritable problématique pour les femmes. «Le 3ème axe que nous comptons développer est de faire en sorte que le droit à l’alimentation soit reconnu. Les femmes qui s’activent dans le maraîchage ont des difficultés d’accès à la terre, au financement… Tout ceci est un frein à la sécurité alimentaire», déplore Mme Ndoye.

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