À l’aube du meilleur des mois pour nous musulmans : RAMADAN KARIM, les arrangements vont bon train ma foi, comme tous les ans. Toutefois, sommes-nous proprement disposés à le vivre?? Non pas l’accueillir à grande pompe, mais simplement bénéficier un tant soit peu des innombrables bienfaits qu’il comporte.
Nul ne doute qu’il faut de la spiritualité et du partage pour mener à bien le mois du jeûne?; néanmoins nous négligeons très souvent le préambule enfin, la phase “Pré-Ramadan”. Certes, toute réalisation avec à la clé une consécration nécessite forcément un processus de surcroît s’il s’agit de l’humain qui est de nature imparfaite et habituellement pas si assidue.
Onze mois nous séparent du Ramadan précédant. Par conséquent, le quotidien, pour la plupart d’entre nous, s’y est beaucoup différencié, d’où immanquablement une phase de transition afin de nous acclimater à celui-ci. Elle s’active graduellement avec le mental, l’âme et l’esprit, principalement en les projetant dans leur nature profonde qu’est la FITRA (croyance instinctive de l’humain au créateur).
Cela consiste à effectuer des améliorations préalables dans nos habitudes comme diminuer de façon conséquente “les pertes de temps légitimes” (réseaux sociaux, divertissements, hangout…), privilégiant en revanche l’usage de qualité (apprentissage de la religion, méditation, inventaire personnel…). Également, faire la paix tout d’abord avec soi, afin de véritablement pouvoir le faire avec l’autre.
Comme toute miséricorde, le mois saint est justement une voie nous permettant de nous améliorer en vue de gagner la satisfaction divine. Ainsi, donnons-nous comme objectif d’être PRÊTS pour lui de manière à éviter de le redoubler, en d’autres termes, d’en être au même stade que ceux précédant.
Étant donné que l’individu présente de manière inhérente des lacunes en soi dans ses actes et paroles, il est congrument indispensable d’y tenir compte en se préparant au mieux dans l’intention d’être réellement PRÊT à embrasser cette clémence du Miséricordieux.