L’opposition et la Mouvance présidentielle n’ont pas réussi à arrondir les angles. Pour cause, les concertations qu’elles ont eues, ce mercredi, autour de la date de la tenue des prochaines élections locales, ont finalement accouché d’un fiasco.
Si l’opposition a persisté et signé que les joutes électorales doivent se tenir en fin 2021, le pouvoir a dit niet. Prétextant les délais. Car non seulement l’audit a démarré le 17 février dernier et l’évaluation du processus électoral commencera en début Avril 2021, mais aussi, selon les tenants du pouvoir, il faudra, entre autres, songer à la période contentieuse, à la rédaction d’un ou plusieurs projets de loi qui seront soumis aux députés.
Pour sa part, l’opposition n’a pas vacillé sur ses bases et a exigé que les Locales aient lieu en 2022. Résultat : c’est l’Assemblée nationale qui va devoir départager les deux camps. Et sur ce registre, il est interdit à l’opposition de rêver de sortir victorieuse de la future plénière. Au motif que, dès que le Gouvernement soumettra un projet de loi à l’Assemblée nationale, la Majorité mécanique des tenanciers du Pouvoir va faire parler sa force de frappe.