Les producteurs de la filière de la tomate sont dans tous leurs états. Ils s’insurgent contre la présence des marocains sur le marché local. A les en croire, leurs productions suffisent largement pour couvrir les besoins sur le plan national. Ils ont en outre déclaré que l’Etat doit arrêter, ni plus ni moins, les dizaines de camions marocains qui déversent chaque jour dans notre pays, des tonnes de tomates. Si rien n’est fait, ont-ils ajouté, la filière locale risque d’en partir. A cause de cette concurrence déloyale qui risque de tuer la filière, les acteurs locaux de l’agrobusiness national debout comme un seul homme, estiment qu’ils éprouvent aujourd’hui d’énormes difficultés pour écouler leurs productions. A les en croire, des mesures idoines, allant dans le sens d’un protectionnisme d’Etat doivent être prises. Et ce, pour préserver de milliers d’emplois qui sont actuellement en péril. C’est la raison pour laquelle, disent-ils, des correspondances d’alertes, ont été adressées récemment au ministère en charge du commerce avec ampliation au ministère de l’agriculture, pour juguler ce dumping. Dans la foulée, ils ont précisé que cette situation concerne également la filière piment, poivron et comcombre, entre autres.