La Banque Régionale des Marchés et son Directeur Général ont décidé de s’en prendre nommément à Monsieur KHADIM KEBE, Directeur Général de FOCUS IMMOBILIER dans un communiqué truffé de contre-vérités et d’informations incomplètes.
Nous avons relevé dans celui-ci une colère qui frise une haine mal contrôlée du Directeur Général de la BRM à l’encontre de M. KHADIM KEBE et FOCUS IMMOBILIER.
Hors, il subsiste des constantes sur lesquelles la BRM d’ordinaire si volubile est restée fort peu diserte notamment sur les faits:
1. La publicité par média interposé des éléments de ce dossier procède de son fait allant jusqu’à conférer à l’affaire une connotation personnelle impliquant l’ascendant de l’acteur principal de FOCUS en l’occurrence Feu NDIOUGA KEBE.
2. Le litige qui oppose présentement FOCUS à la BRM n’est que la résultante d’un conflit entre associés trouvant sa source dans une société dénommée SIIM partenaire de la BRM dans laquelle M. ALIOUNE CAMARA détient des actions à titre prépondérant et se trouve être bénéficiaire directe de la société mère Orion Star Group, actionnaire unique de ladite SIIM. Tout ce montage a été fait au mépris des intérêts de la BRM et constitue une véritable prise illégale de participations.
Pour être complet sur ce point, le sieur Alioune Camara, personnellement intéressé par les relations entre SIIM et FOCUS que la banque a financé à hauteur de 5.000.000.000 FCFA, a instrumentalisé l’institution bancaire que constitue la BRM pour combattre FOCUS qui ne lui doit rien bien au contraire. Tous les engagements échus à ce jour sont honorés. Ainsi qu’il résulte :
-des relevés de comptes émanant de la BRM elle-même ;
-du rapport d’expertise judiciaire ;
-des échanges épistolaires ;
-et de manière plus déterminante des décisions de justice de la Cour d’Appel du 09 mai 2019, un second arrêt n°70 du 20 mai 2019 qui annule et ordonne la main levée de la saisie-attribution pratiquée par la BRM sur les créances de la société FOCUS IMMOBILIER.
La BRM et son Directeur Général, si prompts à invoquer de manière tendancieuse et partisane des décisions de justice, oublient allègrement d’évoquer une demi-douzaine de décisions émanant de la Cour d’Appel qui ne lui sont pas favorables et qui remettent en cause sa prétendue créance.
En effet s’agissant de la prétendue créance qui suscite toute cette agitation de la BRM, en l’occurrence la caution de 5 milliards FCFA, la Cour d’Appel, après avoir confirmé l’ordonnance de main levée n° 502 du 23 avril 2018, a déclaré mal fondée l’intervention de la BRM et a ordonné la main levée de la caution de 5 milliards correspondant à l’engagement souscrit par la BRM suivant convention de garantie en date du 26 avril 2014.
Toutes ces décisions de la Cour d’Appel ont en commun de dire que FOCUS IMMOBILIER a respecté tous ses engagements souscrits auprès de la BRM.
En dépit de ce qui précède, la BRM et son Directeur non moins affairiste semble s’offusquer de l’évocation par la presse:
1. De sa double inculpation par le doyen des juges le même jour, le 25 juillet 2019 pour deux dossiers différents : l’un pour violation de secret professionnel et l’autre pour faux et usage de faux entre autres.
Aujourd’hui, Monsieur Alioune CAMARA est en liberté provisoire.
2. Du fait que la BRM a fait l’objet de plusieurs procédures d’expulsions soit pour défaut de paiement de loyers, soit pour non renouvellement du bail arrivé à échéance.
Par ailleurs, la BRM évoque une décision de condamnation de FOCUS à hauteur de 400 millions FCFA. Elle se garde bien naturellement de préciser que cette condamnation assortie de l’exécution provisoire a fait l’objet d’un arrêt de la Cour d’Appel en date du 29 juillet 2019 par laquelle il a été ordonné la discontinuation des poursuites. Pourtant, ledit arrêt a été rendu la veille du communiqué de la BRM.
En fait de diffamation, est-il concevable de faire grief à un justiciable dans un contexte où on l’accuse sur support médiatique sans avoir la preuve de l’existence de ce qui est affirmé?
Inversement, Focus et son Directeur Général ne sont-ils pas plutôt fondés à attraire la BRM et son Directeur pour diffamation quand ils allèguent sans preuve ni offre de preuve –puisqu’ils seront en peine de le faire- d’une quelconque connivence entre ledit KHADIM KEBE et les supports médiatiques qui se sont fait l’échos de cette affaire ?
Monsieur ALIOUNE CAMARA semble aujourd’hui se soucier de sa clientèle alors qu’il n’en avait cure au moment de s’embarquer au prix du conflit d’intérêt évoqué dans ce communiqué; Cette dernière à de quoi se poser des questions sur la probité de la personne dépositaire de ses avoirs.