Les membres du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) du Groupe Futurs Médias (GFM) ont envie de tout sauf de danser du « Mbalax », ou de rester devant leurs écrans les samedis pour regarder Youssou Ndour et son Super Etoile chanter et esquisser des pas de danse pour leurs fans. Pour cause, les syndicalistes réclament à la direction de la boîte le paiement du treizième mois, interrompu, d’après eux, depuis deux ans par Birane Ndour et ses collaborateurs. Face à l’argument selon lequel l’apparition du coronavirus a engendré des conséquences économiques pour l’entreprise et que cette dernière désire également se payer des voitures de service, les membres du syndicat dégagent en touche. Ils affirment que l’un des treizièmes mois dû, fait partie de l’exercice 2019 et qu’il est antérieur à la Covid-19. Précisant que le treizième mois est un droit acquis, ils indiquent que la direction ne doit pas se servir de l’argent des employés sans leur accord. Pour se faire entendre, les syndicalistes comptent saisir l’Inspection du travail et porter des brassards rouges.