’arène revit avec ses «grands combats». Dimanche, ce sera au tour de Reug Reug et Gougye Gui de s’expliquer dans une affiche qui sent le soufre et organisé par le groupe de presse GFM. Mais, ce choc tant attendu sera un vrai test pour le Cng de lutte, qui vient de prendre de nouvelles mesures afin de mettre fin aux combats tardifs.
En effet, dans une circulaire adressée aux promoteurs de lutte, managers, présidents d‘associations sportives et entraîneurs, l’instance dirigeante constate que la lutte avec frappe commence à perdre du public à cause de la fin tardive des combats. «Les manifestations de lutte, tant aimées et suivies par toutes les couches de notre société, commencent à perdre de leur public à cause de la fin tardive de nos galas. Ce constat qui a déjà fait l’objet d’un communiqué, persiste encore avec plus d’ampleur», déplore la structure dirigée par Bira Sène.
L’équation du respect de la durée de la préparation mystique
Le document d’ajouter : «Les combattants en lice pour chaque rencontre, seront informés préalablement des différentes séquences à suivre, par la mise à leur disposition d’un chronogramme ; l’heure de convocation devra être strictement respectée sous peine de pénalités ; les lutteurs seront tenus de commencer la préparation physique et mystique dans leur «Thioumoukaye», conformément aux étapes définies par ce chronogramme. Dès l’appel de l’arbitre, chaque lutteur ne sera autorisé à entrer dans l’aire de combat qu’avec un maximum de dix (10) bouteilles et quinze (15) minutes de préparation pour le grand combat», a-t-il ajouté.
Reste à savoir si ces nouvelles dispositions seront appliquées par les deux camps dans un combat à gros enjeu, où toute défaite serait lourde de conséquences pour l’un ou l’autre. En tout cas, le CNG rassure qu’il va veiller «au respect et à l’exécution correcte» de ces nouvelles mesures.