Guy Marius Sagna et ses camarades entament une grève de la faim

Suite à leur retour de Parquet, Guy Marius Sagna, Dr Babacar Diop et Cie ont entamé une grève de la faim. Il faut rappeler qu’ils ont été arrêtés le vendredi suite à une manifestation non autorisée devant les grilles du Palais. D’ailleurs, dans un communiqué reçu à Tribune, les camarades de Babacar Diop des Forces démocratiques du Sénégal (Fds) disent que «l’arrestation et la détention depuis le vendredi dernier de Babacar Diop, de Guy Marius Sagna et de sept autres jeunes au cours de la marche pacifique contre la hausse du prix de l’électricité constituent une entorse grave aux libertés individuelles et collectives du peuple sénégalais».

Selon eux, «ces jeunes représentent le symbole d’un pays qui veut sortir de cette grande nuit noire  dans laquelle il est plongé depuis maintenant sept (7) ans. Dr Babacar Diop et Guy Marius Sagna, loin d’être ces vautours qui profitent du pouvoir pour remplir leurs poches jusqu’à imprimer des milliards de faux-billets, portent la voix d’une masse silencieuse qui vit dans la souffrance». Une occasion pour rappeler au «Président Macky que la liberté de manifester est garantie par notre Constitution. Dans un État démocratique, l’un des droits les plus fondamentaux reste la liberté de contestation. Le contraire nous plonge dans la dictature». Mieux, font-ils savoir : «Toutes les grandes révolutions du monde ont commencé dans les universités. Les étudiants sont prêts à porter le combat de la libération de Dr Babacar Diop et de ses codétenus, et ceci, quel qu’en soit le prix». Ils rappellent qu’«une manifestation estudiantine est prévue pour la libération de ces grands patriotes qui se sacrifient pour l’intérêt du peuple. Nous continuerons à contester et à montrer au gouvernement que la culture de la compromission face à l’incompétence du régime doit être révolue». Ils terminent en avertissant l’État pour dire que : «les schémas qu’il traçait pour emprisonner politiquement ses adversaires lors des élections présidentielles sont inapplicables dans une telle affaire.»

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