Membre du camp présidentiel connu pour ses actions de solidarité envers les couches défavorisées, Habib Niang salue l’option du gouvernement de recourir au vaccin contre la covid 19. Il encourage le ministre de la santé, Abdoulaye Diouf Sarr dans cet élan, rappelle la priorité qu’il y’a à trouver une solution au problème de l’assainissement et appelle les nantis à plus de solidarité envers leurs semblables.
Un scepticisme se fait jour chez certains avec l’annonce de l’arrivée du vaccin contre covid 19 ? Se justifie t-il ?
Absolument pas. A propos de ce vaccin j’encourage le ministre de la santé à poursuivre toutes les diligences pour la réception des premières doses annoncées. L’arrivée d’un vaccin qui va, sinon mettre fin, a minima endiguer la pandémie de coronavirus, permet l’espoir de retrouver une vie normale. Un scepticisme ne se justifie pas car aucun Etat au monde ne donnera un mauvais vaccin à sa population. Ce n’est pas contre covid que le Sénégal va commencer à vacciner sa population. Les vaccins, on les a toujours pris depuis notre enfance. Contrairement aux sérums qui sont curatifs, les vaccins permettent d’atteindre la fameuse immunité de groupe. On parle aussi d’immunité collective ou d’immunité grégaire. C’est en fait la part de la population qui doit être immunisée, donc qui doit avoir développé des anticorps, pour qu’une épidémie puisse être interrompue.
Dakar regorge d’eaux usées. Les inondations au niveau de certaines localités sont causées par un assainissement défectueux. Que faut-il faire pour régler ce problème ?
L’assainissement est l’un des plus grands maux du pays qui est sur un bas fond. Je le dis en tant qu’ingénieur des infrastructures ayant travaillé pendant 20 ans dans le Btp entre Cse, Cde et à Onas en tant que consultant. C’est vrai qu’à Dakar, le problème est perceptible. Les eaux usées jonchent certaines artères. Le problème de l’assainissement a causé des inondations dans des zones comme Keur Massar. A Thies, un quartier comme Médina Fall est confronté à un problème d’assainissement qui est un vrai casse-tête au Sénégal où les gens habitent dans des zones non assainies. C’est parceque le problème de l’assainissement est réel que le président Macky Sall a instruit lors d’un conseil de ministre, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement d’engager l’audit technique de tous les ouvrages d’assainissement sous le contrôle de l’ONAS et d’entreprendre l’exécution d’un plan de réhabilitation des infrastructures concernées. Les projets d’assainissements ne doivent pas enregistrer des retards qui favorisent des inondations dans certains quartiers à Dakar. A Pognel, prés de Thies, on a pu résoudre le problème d’inondation en les dotant d’abord de motos-pompe . Quant l’hivernage est terminé on a amené un gradeur qui a fait des travaux qui vont drainer aux prochaines pluies, les eaux d’un point haut à un point bas. C’est de la sorte et avec de bons canaux d’évacuation des eaux qu’on pourra venir à bout du problème de l’assainissement au Sénégal.
La pandémie de covid 19 est mal ressentie par les couches défavorisées. Quelle doit être la part de la solidarité pour atténuer les souffrances des populations ?
Nous en tant qu’acteur politique, nous avons toujours et répété que notre crédo est servir et non se servir. C’est pour cela que depuis 5 ans, nous sommes sur le terrain, pour aider des franges de jeunes, de femmes à monter des projets qui les sortent de la pauvreté. Avec des partenaires, nous avons formé des groupements de femmes à Thies et ailleurs au « savon et à l’eau de javel. Nous avons fait preuve de solidarité à l’endroit des sourds muets. Les reporters photographes de la région de Thies, les regroupements de charretiers, Jakartaman, les lutteurs ont été la cible de nos actions de solidarité dans le domaine de la prise en charge médicale par l’octroi de carnets de santé qui leur permettent de soigner. Nous avons doté les groupements de femmes d’un fond de roulement pour une mutuelle qui leur permet de financer leurs activités. En direction des étudiants ressortissants de Thies qui sont dans les différentes universités, nous les appuyons pour le logement, la restauration et l’équipement. Le même acte est fait en direction des écoles comme l’école primaire de Ngueth à Thies, qui a vu passer des élèves qui sont devenus des autorités actuellement, qui était confrontée à un sérieux problème de toilettes. Nous n’avons pas oublié les écoles de Diakhao, les mosquées, les structures de santé selon les moyens que nous avons. Nous lançons un appel à tous ceux qui ont un peu de moyens de penser à la situation de leurs semblables. Nous entendons poursuivre notre programme de solidarité agissante envers les couches démunies de la région de Thies, et plus particulièrement celles de Thies nord où nous sommes candidat à la mairie. Nous soutenons les décisions prises par le président pour la lutte contre la maladie. En tant qu’ambassadeur de la Paix, nous nous investissons pour une situation apaisée dans tous les secteurs et une paix durable dans notre pays.