Hausse du prix de l’électricité : Les «Gorgorlus» dans la rue

Contre la hausse du prix de l’électricité, 33 organisations regroupées au sein du collectif «Ño Lank Ño Bañ», optent pour des manifestations de rue.
La première est calée pour ce vendredi. Interdite ou autorisée, la Place de la nation sera le point de ralliement de membres de plusieurs organisations qui disent «NON» à la hausse. Celle-ci entrée en vigueur depuis le 1er décembre, a mis en colère beaucoup d’abonnés qui se sont retrouvés avec des factures 2 ou 3 fois plus élevées que leur consommation habituelle.
Parmi les organisations qui seront dans la rue pour contrer la hausse du prix de l’électricité, il y a le Saes, le Sudes, le Cusems, l’Unsas,Y’en a marre, Frapp France/Dégage etc. Face à la presse, ces dernières organisations exigent le retrait de la décision de hausse, mais aussi, la libération de leurs camarades que sont Guy Marius Sagna et Cie.
Tous les Gorgorlus trouvent injustifiée la hausse du prix de l’électricité. Une hausse qui annonce d’autres hausses, se lamentent les organisations, qui font savoir que l’eau risque également de connaître une hausse de son prix avec l’arrivée de Suez.
Le mardi 26 novembre dernier, le directeur général de la Senelec, Pape Demba Bitèye, révélait l’entrée en vigueur de la hausse du prix de l’électricité. Il la justifiait par un manque à gagner de 12,191 milliards Cfa. En tout cas, dès que la hausse du prix de l’électricité est annoncée, un front anti hausse s’est formé avant de se massifier ces derniers jours, avec l’entrée en action de centrales syndicales qui ont rejoint les mouvements qui étaient déjà carrément contre. L’emprisonnement de Guy Marius Sagna, du professeur Boubacar Diop n’a donc pas freiné les ardeurs des partisans de la lutte contre la hausse du prix de l’électricité. Chaque jour des structures ou de simples leaders d’opinions montent au créneau pour dénoncer la hausse.
Toujours aphones sur la question, la manifestation de ce vendredi, autorisée ou pas, permettra de vérifier la position sur la question de membres de la société tels que Sadikh Niass, Alioune Tine, “Assane Dioma Ndiaye, Babacar Bâ, Fadel Barro, Mamadou Miniane Diouf, Moundiaye Cissé, Valdiodio Ndiaye, Birahim Seck, Seydi Gassama, Cheikh Tidiane Dièye, Aliou Mané, etc.».
Au Sénégal où les manifestations de rue sont souvent interdites, elles créent des fois plus de problèmes aux forces de l’ordre que lorsqu’elles sont autorisées.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here