L’Etat du Sénégal ne peut rien faire face à la hausse notée actuellement sur les prix de l’huile et de la viande. C’est en substance l’aveu du ministre du Commerce Aminata Assome Diatta qui était en visite à la Fiara. « Il y a de cela quelques semaines, il y a eu une hausse de l’aliment de bétail. Et naturellement, cette hausse se répercute sur le prix de la viande », déclare-t-elle.
S’agissant de l’huile, elle précise que c’est celle en fût et en dosette qui fait l’objet d’encadrement, et pas l’huile en bidon par exemple. « Quand on parle de denrée de première nécessité, on pense au riz non parfumé ordinaire, on pense à l’huile en fût, à l’huile en dosette, à l’eau, l’électricité », énumère-t-elle.
Pour les autres produits, par contre, ils ne font pas l’objet d’un encadrement, dit-elle, qu’ils ne sont pas véritablement nécessaires à la survie. Autrement dit, dans un pays comme le Sénégal où le commerce est libre, chaque vendeur fixe ses prix. « Quand le commerçant vend cette huile en détail, on ne peut lui appliquer la moindre sanction », soutient-elle.