Hommage à Coumba Ndoffene Diouf : Un seul être vous manque…

Nous n’oublierons jamais ce jour fatidique du 15 mars où le baobab du Sine,  Coumba Ndoffene Diouf s’est affaissé, loin de sa terre natale. Il s’en est allé rejoindre ses aïeux, dans un monde plus beau, plus juste, lui qui a toujours lutté pour le triomphe des bonnes causes.

Noble dans le verbe et son port altier, il s’imposait par sa taille et sa générosité de cœur et d’esprit. 

 
Dans sa vie active et aux balbutiements de notre autodetermination, il a vaillamment contribué à l’édification de notre Etat-Nation. Ainsi a-t-il participé à la formation des premiers cadres du Sénégal en occupant plusieurs fonctions. Il fut tour à tour premier Directeur du Travail de l’histoire du Sénégal, avocat, député, ministre, ambassadeur, président de conseil d’administration etc. On l’admirait pour son bon pedigree ministériel et le respect qu’il avait pour les règles de bienséance en tous lieux. Il symbolisait l’élégance dans sa tenue, ses actes et paroles. Il savait aussi manier la langue de Molière avec une aisance à nulle autre pareille, au point de susciter l’estime et la considération de ses pairs. Son éloquence reconnue de tous avait fini par faire de lui l’un des leaders les plus charismatiques de sa génération et peut-être de l’histoire du Sine.

Fervent talibé Cheikh, il jouissait du respect et de la sympathie de toutes les confréries du pays. Le Coran  et le chapelet étaient ses fidèles compagnons. Sa foi et son admiration pour le Tout-puissant et son prophète Mouhamed ( PSL) étaient le fil conducteur de toutes ses actions et décisions dans les affaires de la vie quotidienne. C’est dans cette voie qu’il a éduqué ses enfants, en leur insufflant les vertus de Diom, Ngor, Fouleu et Fayda qui ne sauraient être traduites en langue étrangère. Sa bonhomie et son côté affable complétaient le décor dans une demeure familiale où il faisait bon vivre : l’héritage ne sera pas vain.

Coumba Ndoffene Diouf était aussi un abreuvoir de sagesse où puisaient toutes les couches sociales. Et comme “la mort ne l’emporte pas, elle multiple sa vie dans nos bras ” ses enfants, petits enfants, sœurs, neveux , cousins, amis et alliés du Sine et d’ailleurs, s’inclinent devant sa mémoire et lui disent Djoko Ndjal . Merci !!!

Dors en paix Bour Sine Coumba Ndoffene notre doyen et veille, de là où tu es , sur ta famille qui plus qu’unie pour honorer ta mémoire.

Tu n’es plus là mais tu es partout où nous sommes.
Les anges ne te haïront point.

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