Depuis la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec, au mois de juin dernier, l’État du Sénégal peine à régler la créance des fournisseurs de cet établissement hospitalier.
C’est pourquoi le collectif des fournisseurs a tenu une conférence de presse, ce matin, pour alerter l’opinion nationale sur les dettes impayées de Le Dantec. Ces derniers, qui n’ont pas eu notification de la fermeture de l’hôpital et du devenir du marché conclu, dénoncent les conséquences néfastes du non-paiement de la dette.
Au nombre de 35, le collectif est composé de fournisseurs de consommables en informatique, de restaurateurs, de réactifs, de techniciens de surface, entre autres.
Selon le président du collectif, Amadou Kane, le contrat qui lie les fournisseurs et l’hôpital n’a pas été respecté. Et pourtant, partenaires qu’ils sont, ils avaient gagné des marchés enregistrés, validés par l’ARMP et exécutés avec le respect des clauses.
Mais, jusque-là, la direction de l’hôpital et l’État n’ont toujours pas recouvré leurs dettes.
Pour la vice-présidente Nafi Wade, ce montant avoisine les 4 milliards, compte non tenu des factures qui n’ont pas été comptabilisées et qui doivent être remboursées dans les plus brefs délais, car il y va de la survie de leurs différentes entreprises.
Ainsi, le dernier mot revient à l’État du Sénégal.
C’est pourquoi le collectif interpelle directement le chef de l’État et en particulier le ministre de tutelle et celui des Finances pour la régularisation, dans les meilleurs délais, de cette créance.