Hôtel Riu Baobab: Comment la gendarmerie a cueilli les braqueurs de Riu Hotel

Les éléments de la brigade de gendarmerie de Saly Portudal et de Joal ont mis la main sur le cerveau et des complices de la bande qui a attaqué l’hôtel Riu Baobab, le week-end dernier.

Sous la houlette du colonel de la Section de recherches de Thiès, les éléments de la brigade de gendarmerie de Nianing, en collaboration avec leurs collègues de la gendarmerie de la brigade de recherches de Saly Portudal, ont mis hors d’état de nuire, six des 20 malfaiteurs qui ont cambriolé, le week-end dernier, l’hôtel et emporté plus de 12 millions et des objets de valeurs.

Selon L’Observateur, le cerveau de la bande, arrêté aussi, n’est autre qu’un des collaborateurs et ancien indicateur de la gendarmerie de Popenguine. Cette prise de taille n’aura été possible que grâce aux enquêteurs de la gendarmerie de la brigade de recherches de Saly Portudal qui ont été les premiers à frapper fort au cœur de la bande des présumés délinquants.

Les premiers indices recueillis grâce aux vidéo-surveillances, ont permis à l’enquête de progresser rapidement jusqu’au refuge d’une partie de la bande. Ces derniers n’ont pas été plus loin que des hameaux du département de Mbour. L’objectif était de laisser passer la tornade médiatique avant de profiter de leurs méfaits. C’est donc avec surprise qu’ils ont vu débarquer jeudi, aux environs de 5H du matin, les hommes du commandant Ousmane Ndiaye de la brigade de recherches de Saly Portudal sur les lieux indiqués. D’autant plus surpris qu’ils étaient tous plongés dans les bras de Morphée.

Pris au dépourvu, les caïds qui viennent, pour la plupart, d’être élargis de prison, n’ont eu autre choix que de se rendre. Parmi eux, les enquêteurs découvrent celui qui est censé être un proche collaborateur et ex-indicateur de la brigade de gendarmerie de Popenguine. Un récidiviste et célèbre malfaiteur qui avait fini de faire croire à ses collaborateurs de Popenguine qu’il s’était définitivement retiré du milieu interlope.


Mobilisés comme un seul homme, en appui à leurs collègues pour briser l’élan de ces bandits lourdement armés de fusils de chasse et qui ne ratent jamais leurs cibles, les gendarmes de Joal entrent dans la danse. A 16H, le commandant Diabang et ses hommes, déjà avisés de la présence, dans la zone d’un des malfaiteurs, font une descente à la plage de Ngazobil. Sur place, ils surprennent un homme marié âgé de 45 ans qui serait l’un des casseurs de l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 janvier 2025.


Au cours de son arrestation, l’homme n’a pas manqué de manifester son étonnement devant la rapidité avec laquelle il a été interpellé par les forces de l’ordre. Une arrestation spectaculaire que les populations de cette partie de la Petite-Côte, sorties massivement, n’ont pas voulu se faire raconter. Le présumé malfaiteur est alors conduit, dans un premier temps, dans les locaux de la gendarmerie de Joal. Avant d’être acheminé à la gendarmerie de la brigade de recherche de Saly Portudal où il rejoint ses acolytes.

À l’heure actuelle, les forces de l’ordre continuent tranquillement leur traque du reste du groupe. Une enquête qui, ne tardera pas à porter ses fruits avec l’arrestation du chef de gang ainsi que d’une partie de sa bande.