Un ancien candidat malheureux au concours d’entrée à l’école nationale de police, le sieur Moustapha Diatta a été attrait hier à la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Dakar. Le bonhomme qui est agent immobilier de son état était poursuivi pour les faits d’acte de terrorisme par association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, apologie du terrorisme, détention d’arme sans autorisation. L’accusé qui a opté pour la négation systématique comme moyens de défense, a cependant été perdu par l’ordonnance de renvoi.
Dans ce document, il est pointé du doigt comme étant un individu dangereux. Pour l’accusation, il était en contact avec plusieurs jihadistes tombés au front en Libye. Il s’agit entre autres des nommés Abdallah Bâ et Abdallah Guèye. Ce que l’accusé n’a pas démenti à l’instruction d’audience. A l’en croire, ces deux individus étaient ses amis. Toutefois, il a nié avoir aidé la femme du premier cité, une certaine Ndèye Sy à aller rejoindre son mari en Lybie. Dans la foulée, il a précisé à la barre que ses copains qui ne sont plus de ce bas monde, étaient allés en Libye pour vivre dans un pays où la charia est appliquée.
Bousculé de questions, il a en outre indiqué avoir connu Abdallah Guèye avant son voyage en Libye chez l’Imam Alioune Badara Ndao. Interrogé au sujet d’un autre Jihadiste répondant au nom d’Abdourahmane Mendy, l’accusé a révélé que ce dernier qu’il a connu via les réseaux sociaux était un véritable terroriste. C’est d’ailleurs grâce à lui, a-t-il expliqué, qu’il a sût que ces deux amis, en l’occurrence Abdallah Bâ et Abdoallah Guèye, ont été tués aux combats. Lors de son interrogatoire, il a également éclairé la lanterne du Tribunal sur la provenance d’une arme de marque Hatsan 135 de calibre 4-5 retrouvée chez lui. Selon Moustapha Diatta, il a acheté cette arme en bonne et due forme dans une armurerie sise au Plateau à quelques jets de pierres de l’Institut Français.
Après avoir plaidé non coupable, au terme de son interrogatoire, il a indiqué à la barre qu’il n’a rien à voir avec le terrorisme. C’est la raison pour laquelle, il a demandé au Tribunal de le relâcher pour lui permettre de rentrer chez lui. Le procès se poursuit aujourd’hui avec l’audition de autres accusés. Quand à l’Imam Ndao et Makhtar Diokhané, ils vont devoir encore prendre leur mal en patience avant d’être entendus par le tribunal sur les faits qui leurs sont reprochés.
Title
[…]we prefer to honor a lot of other net web pages around the web, even when they aren’t linked to us, by linking to them. Underneath are some webpages really worth checking out[…]