Incendie du siège de Taxawu : la police de Dieuppeul ouvre une enquête

Un groupe de jeunes ont attaqué le siège de Taxawu dans la nuit du dimanche au lundi. Armés de cocktail molotov, ces derniers ont incendié les locaux occasionnant plusieurs pertes matériels. Pour trouver les auteurs de l’attaque, la police de Dieuppeul chargée de l’enquête a ouvert une enquête.

Les caméras de surveillance ont capturé l’assaut des assaillants, qui ont d’abord endommagé plusieurs véhicules stationnés devant le siège avant de déclencher un incendie. Le vigile et quatre gardes présents sur les lieux dormaient lorsque le groupe a agi, et ils n’ont pu que constater les dégâts à leur réveil, alertant aussitôt les forces de l’ordre.

Les policiers de Dieuppeul, avertis vers 5h20, sont rapidement intervenus aux côtés des sapeurs-pompiers, qui ont réussi à éteindre l’incendie, bien qu’une grande partie du premier étage ait été détruite. L’enquête a révélé des dommages importants dans deux bureaux, où des t-shirts « Samm sa kaddu » et des flyers de la coalition ont été retrouvés.

Selon L’Observateur, le vigile et les gardes ont rapporté que les assaillants avaient utilisé des cocktails Molotov avant de fuir à pied. Ils ont également décrit des projectiles lancés contre un pick-up stationné à proximité, équipé de caméras de surveillance.

Cette attaque survient dans un climat déjà tendu, avec des affrontements ayant éclaté quelques heures plus tôt entre partisans de la coalition et militants d’autres partis, tous rassemblés près du siège de Taxawu. La police avait dû disperser ces échauffourées pour éviter que la situation ne dégénère.

Alors que les élections approchent, la montée des tensions entre les différentes factions politiques inquiète. L’Observateur souligne que ces événements illustrent le climat de plus en plus instable de la scène électorale actuelle et les risques de violences à venir. La police de Dieuppeul poursuit son enquête pour établir les responsabilités et renforcer la sécurité dans le département.

 

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