D’utilité publique, la ligne d’interconnexion devant relier les réseaux électriques du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et de la Guinée Bissau présente un niveau d’exécution satisfaisant, en perspective de sa réception prévue en décembre 2020. Partie intégrante du projet Énergie de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg), cette ligne d’interconnexion longue de 1700 kilomètres, est placée sous la supervision du bureau d’études et de conseil en ingénierie américain, Aecom. Il est chargé de suivre, sur le terrain, l’exécution des travaux et de veiller au respect strict des mesures de sauvegarde environnementale et sociale édictées dans le cadre des Plans de gestion environnementale et sociale des chantiers.
L’ingénieur conseil Nacer Chekkouri assure que tout est mis en œuvre pour que les travaux puissent être réceptionnés dans les délais. Il a laissé entendre, dans le cadre d’une visite des chantiers de l’Omvg dans la région de Tambacounda, que certaines portions de ce qu’il qualifie de «mégaprojet» ont d’ailleurs toutes les chances d’arriver à terme plusieurs mois avant la date échue. C’est le cas notamment de la centrale de stockage de Tambacounda financée par l’Afr, la Boad et le Fonds koweitien.
«Le matériel et l’approvisionnement sont sur le site. Aujourd’hui on a 83 travailleurs sur le site. Le poste de transformation de Tambacounda est un poste très sensible et nous comptons bien le finir au premier trimestre 2020», annonce Nacer Chekkouri. L’ingénieur conseil assure, du reste, que ce projet ne manquera pas de soulager les communautés au plan fourniture d’électricité. «Cette ligne va apporter énormément au Sénégal, ça va être bénéfique à la population également», annonce-t-il.
Dans ce cadre, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal ne manque pas d’annoncer un projet d’électrification de tous les villages situés le long du passage de cette ligne interconnexion sur un rayon de 100 kilomètres.