Jeune manifestant tué : Sa famille disculpe la police et parle d’agresseur

«Ousmane Sonko a été arrêté le 3 mars et le 4 mars manifestations ont commencé. Il y avait des émeutes aux Parcelles Assainies. C’est ce jour- là qu’on a saccagé Auchan et tous les magasins. Du commissariat des Parcelles Assainies au rond-point Case-bi, il y avait des émeutes sanglantes et Cheikhouna Ndiaye, mon frère, était la troisième victime”.

“Mais il n’a pas été tué par la police. Il a été poignardé. Dans la foule, il y avait des agresseurs. Ce sont eux qui l’ont agressé. Mais il n’a pas été tué par la police. C’est moi-même qui ai demandé l’autopsie à l’hôpital Idrissa Pouye. On m’a remis le papier de l’autopsie. Le spécialiste a dit que c’est une arme blanche tranchante qui l’a tué (…)
Ce sont les sapeurs-pompiers qui nous ont avertis, la nuit. C’était le jeudi soir vers les coups de 23h. Le lendemain matin, à 9h, nous sommes partis récupérer le corps à l’hôpital général Idrissa Pouye (ex-Cto). Mais avant de récupérer le corps, il y a eu une autopsie. », renseigne Mamadou Ndiaye. Frère de Cheikhouna Ndiaye, qui a été tué au rond-point Case-bi des Parcelles Assainies le 4 mars dernier lors des manifestations

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