À 128 jours des Jeux olympiques de Paris, les autorités sanitaires anticipent une augmentation des rapports sexuels non protégés, entraînant un risque de transmission d’infections et de maladies sexuellement transmissibles parmi les athlètes.
«Il est très important que la convivialité ici soit quelque chose d’essentiel», a assuré sur la chaîne britannique Sky News, Laurent Michaud, directeur du village olympique. Ce dernier en a profité pour annoncer que près de 300.000 préservatifs seront mis à disposition des athlètes.
De son côté, Paris 2024 indique qu’environ 230.000 préservatifs, dont 200.000 masculins, 20.000 féminins et 10.000 digues buccales seront en réalité distribués, le tout accompagné d’une dose de lubrifiant. Si près de 10.500 sportifs sont attendus dans la capitale, ce nombre représente environ 20 préservatifs masculins par personne.
En janvier dernier, Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm, préconisait «de prévoir pendant cette période une communication accrue sur le traitement post-exposition contre le VIH et de faciliter l’accès gratuit aux préservatifs», dans un article intitulé «Jeux olympiques : faut-il craindre le risque sanitaire ?» Depuis, les autorités de santé s’organisent pour éviter une hausse des infections et des maladies sexuellement transmissbles.