Un lutteur, il faut l’inciter, l’exalter”. C’est le sentiment de Madiaga Khar Mbaye Madiaga qui soutient que les jeunes Chanteur d’aujourd’hui, ne peuvent galvaniser un lutteur pour le pousser à se surpasser et aller chercher la victoire sur son adversaire.
Un jour, j’ai dit à Moustapha Guèye «li ngay deff bou doon lambi djiguène sakh dieekhna» (même un combat entre femmes n’aurait duré autant). Il m’a répondu : «Chaque fois que j’entends résonner ce refrain, quand je suis dans l’arène, je me sens comme un lion».
C’est comme au temps des royaumes, on faisait les louanges des guerriers, c’est la même chose dans l’arène. Il faut fouetter l’orgueil du lutteur. C’est le cas dans la chanson quand je dis : arrêter le balancement des bras et aller au corps-à-corps. C’est cela la preuve de la virilité (bayilène senn yaaba té laalé, laalé bakhou goor leu). Tout homme qui entend cela, s’il a du courage, il se surpasserait. Au lieu de cela, on entend aujourd’hui dans l’arène des choses qui n’ont rien à voir avec le milieu de la lutte, ‘avance-t-il dans un entretien avec Le Soleil.