Quarante Bajenu Gox viennent de démarrer ce mardi 10 décembre une session de renforcement de capacités sur le cadre juridique de protection et le référencement des victimes de violences basées sur le genre (Vbg). C’est une initiative de l’Association des juristes sénégalaises qui s’inscrit dans le cadre de son partenariat avec Onu Femmes à travers son projet Muskoka.
En organisant cet atelier, l’Ajs entend outiller les bénéficiaires afin qu’elles soient aptes à faire un référencement sanitaire, juridique et psychosocial rapide pour «une prise en charge holistique des femmes et filles victimes de violences», a fait savoir la coordonatrice de la Boutique de Droit de Kolda.
Madame Ramata Oumar Sall de relever qu’il y a encore des défis dans ce combat contre les Vbg. Malgré les avancées enregistrées, on constate des «faiblesses dans la dénonciation et l’application efficace et efficiente de la loi», a-t-elle expliqué. Avant de plaider pour «la criminalisation du viol et de la pédophilie».
La présidente régionale des Bajenu Gox, dans son allocution, s’est félicitée de cet atelier. Un atelier qui, de l’avis de Ndèye Fatou Dieng, vient contribuer au renforcement du système de référencement et de prise en charge par les marraines de quartier ou de village qui sont souvent les premières à être saisies en cas de violences.
C’est pourquoi, elle n’a pas manqué d’inviter ces collègues à procéder à la démultiplication des connaissances reçues au niveau communautaire.