La Banque mondiale débloque 40 millions de dollars pour financer la recherche climatique en Éthiopie, en Zambie, au Kenya, au Mali, au Sénégal et au Ghana. L’objectif est de pallier le manque de données et de solutions technologiques qui sont essentielles pour le développement des chaînes agricoles.
La Banque mondiale a annoncé, dans une note le décaissement d’un don de 40 millions de dollars en faveur du projet AICCRA (Accélérer l’impact de la recherche climatique en Afrique), en vue de promouvoir des technologies agricoles climato-intelligentes et de renforcer la sécurité alimentaire en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Mali, au Sénégal et en Zambie.
Le projet AICCRA est piloté par le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (Consultative Group on International Agricultural Research/ CGIAR), un partenariat global qui réunit des organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire.
Le nouveau financement de la Banque mondiale facilitera la validation d’innovations agricoles dans le cadre d’expériences pilotes, la production et le partage de connaissances et le renforcement des partenariats pour la prestation de services dans les pays bénéficiaires. Il soutiendra également la création d’un pôle régional pour les engrais et la santé des sols en Afrique de l’Ouest, dans le but d’améliorer la fertilité agricole et la résilience climatique à long terme dans la sous-région.
La Banque mondiale a par ailleurs précisé que d’autres partenaires ont fait part de leur volonté de soutenir le projet AICCRA. La Fondation Bill et Melinda Gates prévoit ainsi de fournir un financement parallèle de 18,8 millions de dollars à l’appui du projet pour un impact plus important. En outre, l’Office chérifien des phosphates (OCP) apportera 5 millions de dollars en soutien au nouveau pôle dédié à la fertilité des sols.
« Ces efforts concertés témoignent d’un engagement commun à relever les défis que posent le changement climatique et la dégradation des sols en Afrique. Les répercussions du changement climatique sur la sécurité alimentaire en Afrique nécessitent des solutions régionales et des partenariats solides pour obtenir des effets durables et réduire la pauvreté sur une planète vivable », a souligné Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque mondiale, citée dans le communiqué.