La Cour Suprême a anéanti le dernier espoir de la Sde en rejetant sa requête contre l’octroi du contrat d’affermage à Suez qui croule sous le poids de dettes. La Cour suprême a ainsi rejeté, jeudi, le recours de la Sénégalaise des eaux (Sde) qui conteste l’attribution du contrat d’affermage de l’eau à Suez.
Ce contrat donne le monopole de la distribution de l’eau dans les grandes villes du Sénégal à Suez Véolia. Pour rappel, la Sde s’est lancée dans une procédure de contestation de l’attribution à Suez-Véolia du contrat d’affermage que l’Armp avait cassé, mais qui a été réattribué à la société française.
C’est en réaction à cette réattribution qu’un recours gracieux devant l’autorité qui a pris l’acte a été déposé. La Sénégalaise des eaux n’ayant pas obtenu pas gain de cause à ce stade, elle est allée en contentieux tel que le prévoit la loi.
La décision qui a poussé la Sde à saisir la Cour suprême a été prise par le comité d’évaluation des offres du ministère de l’Hydraulique. Elle n’avait pas fait l’objet de contestation de la part de la Direction centrale des marchés publics. En tout cas, dès que la décision a été publiée, la Sde a décidé de l’attaquer en justice.
Mais elle a perdu hier, devant la haute juridiction, qui a rejeté son recours. La question qui se pose est de savoir comment Suez, qui croule sous le poids de dettes va-t-elle mettre les investissements qu’il faut pour gérer l’eau des zones urbaines du Sénégal ? Important à savoir.
Ce n’est donc qu’un secret de polichinelle que de redire l’état actuel dans lequel se trouve le groupe français, Suez-Véolia, endetté à hauteur de 9 milliards d’euros, soit 5895 milliards Cfa ?