La femme d’un pénitencier envoyée en prison

La nommée Fatoumata Traoré  comparaissait hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye. Poursuivie pour coups et blessures volontaires sur les deux enfants mineurs de son bailleur, la prévenue a nié les faits qui lui sont reprochés. Toutefois, elle a précisé avoir tout simplement frappé à l’aide d’un bâton, l’un des fils du bailleur. A l’en croire, ce dernier avait l’habitude de se montrer irrespectueux à son égard depuis que son père a intenté une procédure pour l’expulser de la chambre qu’elle occupait. Et ce, pour défaut de paiement de loyer. A l’interrogatoire d’audience, le bailleur appelé à la barre pour éclairer la lanterne du tribunal, a balayé d’un revers de la main ces allégations. Selon lui, Fatoumata Traoré a en réalité, blessée son fils âgé de 14 ans et sa fillette de 3 ans par brûlures. A l’en croire, cette dernière qui est très belliqueuse, s’en prend à tout le monde, même à son mari. Ce dernier qui est garde pénitencier de son état, a été entendu à titre de simple témoin. Le maton, n’y est pas allé par quatre chemins pour prendre faits et cause pour son épouse. A l’en croire, cette affaire n’est rien d’autre qu’un coup monté par leur bailleur pour les nuire. C’est la raison pour laquelle, dira-t-il, lui et son épouse ont fini par déménager. Le juge statuant contradictoirement et publiquement en matière correctionnelle, a reconnu la nommée Fatoumata Traoré coupable des faits qui lui sont reprochés. Et pour la répression, l’a condamné à trois mois de prison assortis du sursis. La partie civile qui réclamait 500.000 Cfa à titre de dommages et intérêts, pour tous préjudices confondus, devrait se contenter de la somme de 60.000 Cfa.

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